Au cours de sa tournée de patientèle, chaque infirmière libérale multiplie les expériences, les partages et les rencontres. En revanche, tous les infirmiers libéraux sont contraints dans leur gestion du temps au vu d’un planning de travail souvent surchargé. Et il est très fréquent que cette organisation minutieuse soit mise à mal par des situations, que nous avons tous connu.
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Les clés et l’ouverture de la porte, quand visiter ses patients commence par une (longue) attente
Quelle infirmière libérale ne s’est jamais retrouvée devant une porte censée être ouverte et restant pourtant close ? Ou cette clé à retrouver sous le petit rosier en pot à droite de la porte d’entrée et bien évidemment, la déception est grande en soulevant ces fleurs en pot … 😊
On en sourit (les premières fois uniquement) mais le sourire devient vite jaune, quand on se souvient des emplois du temps surchargé.
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Le respect de l’emploi du temps, un commandement à rappeler sans cesse !
Nos propres patients connaissent tous nos horaires et nos emplois du temps qui débordent. Ils savent tous que nous n’avons pas une minute à nous, et que nous sommes toujours en train de courir. Alors on peut s’étonner quand notre « papy de 10 heures » nous appelle pour décaler notre rendez-vous d’une demi-heure. Tout cela parce qu’un vieil ami vient lui rendre visite, ou qu’il a pris un rendez-vous chez le coiffeur. Bien sûr, il a bonne conscience puisqu’il a prévenu. Nous ne nous retrouverons pas devant une porte fermée, car un patient absent à l’heure de son rendez-vous voilà bien une autre hantise de notre tournée de patientèle. A force d’explication, les patients finissent par comprendre l’importance du respect de ces horaires même si certains nous font sourire ou nous irritent en nous expliquant comment gérer notre tournée de patientèle « Vous n’avez qu’à intervertir, et passer visiter Mme XXX dans le quartier au Nord avant de revenir me voir tout au sud de la ville «
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Être serviable, une autre mission de l’infirmière libérale ?
« Vous pouvez me remonter le courrier en passant ! » « La boulangerie est au coin de la rue, vous pouvez me prendre mon pain ? » … Nous sommes, bien souvent, les seuls soignants que nos patients voient au cours de la journée ou de la semaine. Mais nous sommes également, dans certains cas, les seuls contacts de ces patientes et patients, isolés à leur domicile. Alors au fil des jours, quand la relation s’est installée, les patients se laissent aller et les demandes de « petits services » se multiplient rapidement. Même si nous sommes attentifs et bienveillants, nous ne pouvons pas dire oui à tout. Là encore, quelques mots suffisent le plus souvent pour faire comprendre qu’il nous est impossible de tout faire et que notre « non » n’est pas une « punition, une brimade » mais un rappel incessant à cette organisation si serrée de nos journées .
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L’infirmière libérale, une soignante pour tous les maux !
Nos compétences se sont sensiblement élargies depuis des années, et on parle désormais d’accès direct et de droit de prescription pour la profession infirmière. Mais quand les patients nous demandent déjà de renouveler leur ordonnance ou de dispenser les soins avant même la consultation auprès de leur médecin, on prend pleinement conscience que nous sommes la première ligne, et dans bien des cas le seul lien entre ces patients et l’univers du soin. Là encore, nous apprenons à dire non tout en accompagnant nos patients.
Et vous, quelles sont les situations les plus chronophages au quotidien ? Quelles sont ces situations qui vous irritent le plus ? Quelle est votre réaction face à ce type d’événement ?
