Combien d’infirmières libérales et hospitalières en France en 2022 ? - Albus, l'appli des infirmiers

Combien d’infirmières libérales et hospitalières en France en 2022 ?

Combien d’infirmières libérales et hospitalières en France en 2022 ?

 

La question est simple. En revanche, les réponses le sont beaucoup moins. C’est ce que souligne un récent communiqué de la DREES, qui explique que le nombre d’infirmières et d’infirmiers a été largement surévalué depuis une dizaine d’années. Pourquoi et surtout pour quelles conséquences ?

Le nombre d’infirmières, un indicateur clé pour le système santé

 

Régulièrement, la démographie des professions de santé fait débat. Il s’agit tantôt d’estimer les besoins pour les années à venir, tantôt de pallier la pénurie de certaines professions par une délégation des tâches ou un glissement de compétences. Et en cette période marquée par la crainte d’une augmentation des déserts médicaux mais aussi fortement impactée par deux ans de crise sanitaire, ces données démographiques apparaissent d’autant plus importantes. Les infirmières et infirmiers libéraux ou hospitaliers n’échappent pas à cette contrainte et à cette exigence. Et depuis des années, le nombre d’infirmières et d’infirmiers sont communiqués avec la répartition par région d’une part mais aussi par nature d’activité (établissements de soins, activité libérale ou mixte, …).

Bien que la tâche puisse paraître simple, cet état des lieux à un instant précis du nombre d’infirmières et d’infirmiers exerçant en France n’est pas aussi aisée qu’on pourrait le penser, comme le révèle une récente publication de la Direction des statistiques (DREES). Selon la dernière étude dévoilée en cette mi-juillet, on recenserait en France 637.000 Infirmiers Diplômés d’Etat (IDE) en exercice. Cela représente une baisse conséquente de 17 % depuis le …1er janvier 2021 (764.000 IDE recensés).

Près d’une infirmière sur 5 en moins depuis un an ?

 

La France aurait donc perdu près d’une infirmière sur 5 en moins d’un an, soit une diminution de 127.000 infirmiers. Les chiffres interrogent, et la DREES explique cet effondrement de la démographie infirmière. En effet, si les études ont été réalisées à partir des mêmes données (le système ADELI), elles prennent en compte toutes les infirmières et infirmiers en âge d’exercer c’est-à-dire avant leur départ à la retraite à 62 ans. C’est sur ce système, que les infirmiers s’enregistraient jusqu’à l’année dernière. Il faudra attendre quelques semaines pour connaitre les mêmes résultats à partir du nouveau dispositif, le Répertoire Partagé des Professionnels de Santé (RPPS). Non seulement la DREES souligne des données non sécurisées mais alerte aussi sur la « qualité (de ces données) s’est nettement dégradée au cours des dix dernières années ». Le communiqué de la DREES estime ainsi, que depuis une dizaine d’années, le nombre d’infirmières et d’infirmiers en activité était surestimé. Si différentes explications sont avancées pour expliquer ces dysfonctionnements, on évoque fortement la sous-représentation des déclarations de cessation d’activité. Cette dernière étude de la DREES pose cependant de nombreuses questions et soulève bien des problématiques.

Pourquoi est-ce important de connaitre le nombre d’infirmières en France ?

 

Le président de l’ordre des Infirmiers (ONI), M Patrick Chamboredon exprime cette incompréhension :

« Alors que la France est confrontée à des difficultés aiguës de recrutement de soignants, il est aberrant que l’on ne dispose pas, aujourd’hui, de données statistiques fiables sur la population infirmière »

 

Cette « erreur de calcul » rend difficile les prévisions d’effectif, notamment pour respecter le ratio soignant/patients ou encore la mise en œuvre de stratégie pour rendre plus acceptable les mesures incitatives pour l’installation des infirmières libérales. Les 127.000 infirmières et infirmiers manquant à l’appel impliquent en outre une impossibilité de définir précisément le besoin de formation des nouvelles infirmières pour les années à venir. C’est donc toute la profession, qui se retrouve impactée. Dans son même communiqué, la DREES insiste que la profession infirmière n’est pas la seule concernée par ces erreurs. Il convient, pour toutes les organisations représentatives de la profession et l’ONI, de régulariser la situation dans les meilleurs délais, puisque la démographie infirmière fait partie des axes prioritaires pour lutter contre les déserts médicaux.

 

Et vous, comprenez-vous que l’on ne puisse connaitre de manière sure et certaine le nombre d’infirmières et d’infirmiers en France ? Quelles pourraient être les pistes pour disposer d’un comptage précis et fiable ?

 

tous les commentaires

01 août 2022

Merci de nous demander notre Avis IDE depuis 1982. Quand la DRASS existait les Diplômes étaient directement enregistrés et nous savions par notre numéro de DE, là où nous étions pour travailler. Depuis que L'ARS ET L'ORDRE existe cela va de pire en pire. D'ailleurs abandon de la Santé Publique, puisque le Régime Général de 1946- 1967 n'est plus géré par les Salarié-e-s, plus d'augmentation du taux de des cotisations sociales, donc les hôpitaux publics, les soignants publics et libéraux conventionnés, ne sont plus rémunérés par les Cotisations/subventions/ Sécu R.G, mais par l'impôt/Crédit, puisque l'État depuis 1967 ( Merci DeGaulle), est de + en + présent, le Directeur de la CNAM est nommé et non élu par les syndicats, et puis FO comme la CFTC+CGC+ CFDT vote avec le Patronat De Gaulle ayant exigé la parité et stop des 3/4 représentants salariés et Parents pour la CAF et 1/4 les Patrons. Donc les infirmiè-re-r-s vont coûter de l'argent, donc restriction pour l'accès aux soins et vanne ouverte pour les Labo pharmaceutiques, plus de recherche ou de moins en moins dans le Public alors que les cotisations sociales ont financés dans les années 60 les CHU. RIEN ne remplacera la clinique soins auprès des patients, car depuis 1992 les autorités de Santé souhaite faire des économies en Travail Vivant = et ke remplacer par du Travail Mort = Machine, Visio Conférence, consultation par internet, le Covid fut un bon prétexte pour nous vendre du n'importe quoi. Pratiques avancées enfumage, 100€ au max, et en libéral, vont devenir des gestionnaires d'orientations pour soins. Aucun respect des Chartes d'OTTAWA, pour Promouvoir la Santé, il faudrait des IDE partout, Scolaire, Éducation Spécialisée, ASE et MECS, l'humanitaire devient un vaste Businses : Groupe SOS , MDM, on compte sur la charité des gens, pour sauver l'hôpital, pour s'occuper des SDF de l'aide Alimentaire, les Collectivités territoriales, PMI RSA, n'exerce plus leur fonction de Prévention, tout le monde se décharge , puisque ça coûte trop cher !!!! Mais quand il s'agit de grand groupe ORPÉA, KORIAN, les terrains sont cédés pour Rien, sans prévoir le bien fondé en Santé Publique, payé sur une convention CCU, qui ne vaut rien, la Convention 51, ou 66 aurait dû être exigée. Pour les IDE Libérale, depuis 1992, les autorités de Santé avec l'aide des syndicats libéraux, ont d'abord interdit l'accès aux IDE PSY, en réformant leur statut, et éviter la fuite des IDE tout comme les IDE de la F.P. Année 95, blocage de l'indice des fonctionnaires, ce qui n'a pas le cas de supprimer le statut pour suspendre les IDE non vaccinées, et la rémunération des IDEL, non rémunérés pour leurs actes, installation des logiciels de données personnelles pour leur vente sur le marché , de Microsoft, Apple, And CO, divulgation du Secret médical des assurés sociaux, durant notre Gestion nullissime du COVID ( Merci Macron, et boîte de Conseils Privés car plus de politique de Santé Publique, place aux Marchands du Médicament Médiator, Sang Contaminé, et vaccin Covid, qui ne dure que 3 mois ??!!)pour l'abrogation de la LOI d'Anicet Le Pors de 1983, remplacée par Loi Macron d'août 2021), gestion lamentable, des ARS, ne savait même pas combien de place disponible dans les Asso, s'occupant des SDF. Heureusement que MSF, sachant gérer les crises sanitaires,ont du taper du poing sur la table des négociations pour réquisitionner les lits disponibles non occupés , heureusement qu'à Marseille nous avions l'IHU qui ont soigné les patients, en testant et en proposant des soins adaptés. Seul institutions qui ont su prendre des mesures de Santé Publique, normal ils sont spécialisés dans les maladies infectieuses. Pour les remplaçantes IDEL, ils ont créé un statut favorisant les arnaques entre collègues : pourcentage pris sur les actes, car c'est devenu, un commerce la patientèle se vend ainsi que les cartes profs, et la subordination alors interdit, est arrivée de fait. Tout cela pour mieux gérer l'ambulatoire avec la sectorisation, vu la fuite des IDE du Public,il y a eu la fin de l'annexe 4 pour les intermittents de Santé, ou intérimaire, ou CDD de remplacement des Salariées, le peu d'avantages que nous avions du aux luttes des années 90 " Ni Bonne, ni Conne, Ni Nonne), promo des IDE de 1982 qui ont donné la Coordination des IDE, et laminée par les canons à Eau durant les occupations devant le ministère de la Santé et Affaires Sociale !!! Cela fait +de 30 ans que notre système de Santé unique au Monde c'est dégradé car les Dominants n'ont surtout pas voulu voir que notre système partaît à Volo, préférant qu'ils soit pillé par le système assurantiel privé, criant au scandale du déficit, et ouvrant les portes du marché juteux de la Santé, déremboursant l'homéopathie, ne prenant aucune mesure sur la Prévention, l'Éducation à et pour la Santé, les Projets de Santé Communautaire, les changements de comportements, une alimentation plus saine et durable, addictions +++, Sucre, Alcool, Drogues. Ne pas légaliser la consommation de Cannabis, préférant que les mafias se tiennent entre eux faisant des victimes collatérale, fermant les Centres Sociaux, car plus subventionnés, tout ce qui faisait du lien social, terminé, création de ghettos, avec des logement indignes, insalubres où le taux de tuberculose augmente, les maladies chroniques , par le Stress, la malbouffe, la hausse des crédits à la consommation pour rendre encore plus dépendant la population, une alimentation du à une surproduction agricole, avec pesticides, intrants, et aide alimentaire, avec défiscalisation des surplus pour les grandes enseignes.... Nous marchons sur la tête et Nous Soignant-e-s savons que la Santé est un état de Bien-Être Bio-psycho-social et environnemental, que les déterminants de Santé sont connus pour remédier à ces aberration. Ce n'est pas pour rien que le burn-out , ou l'épuisement professionnel est flagrant dans nos professions car si nous nous savons pourquoi, les décideurs le savent aussi et le font intentionnellement. Donc bravo pour toutes ces collègues qui ne reprennent plus le chemin du foutaient de gueule. Notre profession n'est pas une Vocation, même ce terme est réutilisé depuis une 10zaine d'années alors que nous avions réussit à l'oublier depuis le temps où l'hôpital était pour les indigent-e-s , et que ces braves toubib ont eu besoin de Nous dans le Libéral car la médecine était devenue conventionnée grâce aux Cotisations Sociales mises en place par Ambroise Croizat ministre communiste du Travail et la CGT, Thorez ministre communiste de la Fonction Publique ayant instauré le Salaire à la qualification personnelle,pour tous les fonctionnaires ou Salaire à Vie, ainsi que Paul ministre des Transports, régime spéciaux..... Donc c'est une volonté politique, de détruire notre système du Régime Général de Sécurité Sociale et de revenir comme la Sécurité Sociale d'avant 45. Macron et ses sbires sont là pour ça , et ce mode de production capitaliste nous entraîne dans le mur à tous les niveaux donc demandons notre avis ainsi que des Populations créons des Coopératives d'intérêt Collectifs SCIC, pour gérer nous mêmes notre Santé avec les Assurés Sociaux et arrêtons de faire semblant , d'essayer de recoller des morceaux. Nous savons ce qui a marché, appuyons nous dessus et Créons sur la Base des Cotisations Sociales des Caisses de Salaires et d'investissement, des Sécurités Sociales de l'Alimentation, du Logement, des Transports, de la Culture... dès 18 ans Salaire à Vie avec un Salaire attaché à la personne, de 1700€ Net 1 er niveau de qualification, jusqu'à 5000€ Net . Retraite à 50 ans, minimum 2300€Net, avec possibilité de rester êtant intouchable, et pouvant accéder en qualification donc augmenter son salaire jusqu'à 5000€ toutes ces propositions sont sur Réseau Salariat.info. Je reste à votre disposition si nécessaire En vous remerciant Livia Tamburini.

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