On connait le quotidien souvent surchargé des infirmières et infirmiers libéraux. Pourtant, certains IDEL(s) remplissent, en outre de leur activité, des missions ponctuelles. Pourquoi ? Quelles sont leur motivation ? Quels sont les freins ou les obstacles à la réalisation de ces missions ? Albus a mené l’enquête et vous a interrogé. Des résultats, que nous vous invitons à découvrir ci-dessous.
Toujours à l’écoute des attentes et des aspirations des IDEL(s), Albus, le logiciel infirmier, vous a interrogé au courant du mois de juin 2022. Vous avez été plus de 300 à nous répondre, la très grande majorité (93.65 %) infirmières ou infirmiers libéraux ( 4.44 % pour les IDEL(s) remplaçants et 1.90 % pour les infirmières hospitalières).
Bien que l’échantillon ne puisse pas donner l’image détaillée de l’appétence des infirmières et infirmiers libéraux pour les éventuelles missions ponctuelles, qu’ils peuvent être amenés à conduire, vos réponses permettent cependant de dégager des grandes tendances sur cette problématique.
Plus d’une infirmière libérale sur 4, ayant répondu (27.53 %) a ainsi souligné qu’elle avait « effectué dans les 12 derniers mois des missions de renforts ponctuels au sein d’établissements de santé (CH, EHPAD, SSR, Clinique, EMS, HAD, Laboratoires, Entreprises…) ». Ces missions ponctuelles se définissaient, pour les infirmières libérales concernées, ainsi :
Lorsque l’on demande à ces infirmières libérales, quels sont les motifs ayant conduit à cette prise de décision, 3 motivations se dégagent nettement :
Pour autant, une infirmière libérale sur deux (50.22 %) n’envisage pas de telles missions ponctuelles à l’avenir. Si 10.67 % l’envisage sérieusement, 9.33 % préfère reporter cette possibilité à moyen terme (dans quelques années) alors que 29.78 % sont prêtes à l’envisager à condition que ces missions soient très ponctuelles de l’ordre de 1 à deux fois par an. Les mêmes motivations qu’évoquées ci-dessus concentrent les motifs pouvant conduire les infirmières libérales à envisager de tels renforts.
Lorsque l’on interroge ces mêmes infirmières sur leur intérêt s’agissant « de missions ponctuelles dans la durée dans le cadre d’études cliniques », elles sont près de 7 sur 10 à se déclarer intéressées (27.91 % très intéressées et 41.09 % modérément intéressées). De nombreux obstacles ou freins sont cités pour expliquer qu’une grande partie d’entre-elles ne franchisse pas le pas, parmi lesquels on peut citer :
Avez-vous participé à cette enquête ? Si non, quelles seraient les réponses aux différentes questions posées ? Vous retrouvez-vous dans celles qui ont été apportées ?