Les infirmières en pratique avancée se déploient depuis plusieurs mois tant en ville qu’à l’hôpital. Pourtant, celles et ceux choisissant la forme du libéral pour exercer dénoncent des situations quotidiennes bien éloignées des ambitions originelles. Un véritable danger pour une profession, qui n’a pas encore eu le temps de trouver sa place.
S’installer comme IPA en libéral, un parcours pas toujours aussi simple !
Parmi les nombreuses évolutions, destinées à améliorer l’efficacité du système de santé en France, la reconnaissance de la pratique avancée pour la profession infirmière fait partie de celle, que le gouvernement n’a cessé de mettre en avant depuis de nombreux mois. Non seulement, l’infirmière en pratique avancée avait toute sa place dans un système hospitalier, jugé à « bout de souffle », mais elle devait aussi, en choisissant d’exercer sous le statut d’infirmière libérale, assurer une prise en charge de patients à domicile, que la désertification médicale pénalisait grandement. Sans être la solution miracle pour tous les maux de notre système de santé, l’IPAL apparaissait donc comme un levier bénéfique pour contribuer à améliorer notre système de santé.
Pourtant, la réalité atteste que cette présentation est bien loin de représenter ce qui se passe au quotidien sur nos territoires. C’est notamment, ce que les journalistes d’Actusoins ont souhaité souligner en échangeant avec plusieurs professionnels concernés par cette problématique. Et la conclusion est sans appel, puisqu’à l’issue de leur enquête, ces journalistes dressent un bilan bien triste :
« (…) nombreux sont ceux qui, la mort dans l’âme, ont dû trouver une seconde activité professionnelle pour compléter les revenus dégagés par leur activité libérale… quand ils n’ont pas tout simplement renoncé à cette dernière. »
Les obstacles pour devenir infirmière libérale en pratique avancée
Il serait fastidieux de reprendre tous ces obstacles expliquant ces difficultés à l’installation, mais l’un d’entre-eux concentre une grande partie des reproches recueillis au cours de l’enquête. Pour pouvoir exercer pleinement son activité, l’infirmière en pratique avancée doit avant toute chose signer des protocoles avec les médecins du territoire, sur lequel elle exerce. Sans signature de ces derniers, il est alors impossible de pouvoir « exercer ce pour quoi ces infirmières et infirmiers ont été formé ». Et pour pouvoir assurer la viabilité économique d’un exercice en pratique avancée pour une infirmière libérale, le nombre de protocoles doit être suffisant pour que l’IPAL dispose d’une patientèle suffisante. Dans les témoignages, on constate que généralement, c’est loin, très loin d’être le cas.
Au-delà de cet obstacle au lancement de l’activité, les infirmières et infirmiers en pratique avancée dénoncent un autre obstacle conséquent à leur existence même : les conditions de rémunération. Le montant des forfaits, octroyés aux IPAL, est, depuis le départ, considéré comme trop faible et comme ne reconnaissant pas la valeur ajoutée de l’IPAL. Les infirmières et infirmiers en exercice partagent ce même conseil.
L’avenir des infirmières en pratique avancées libérales en question ?
Cela conduit de nombreux professionnels engagés dans cette voie à augmenter leur activité en tant qu’IDEL sans pouvoir développer leur activité d’IPAL. Cette possibilité de cumuler l’activité d’DEL avec celle d’IPAL est en revanche interdite aux professionnels, ayant signé une convention avec l’Assurance Maladie afin de n’exercer qu’en tant qu’IPAL. C’est ce que confirme un infirmier libéral en pratique avancée, ayant fait ce choix pour finalement jeter l’éponge :
« Au bout de cinq mois, j’avais une file active de moins de 50 personnes, et je perdais de l’argent »
Les exemples de ce genre sont multiples, et soulignent le danger de disparition pesant sur la profession en pleine voie de développement. Pourtant, tous les acteurs sont conscients de la réelle valeur ajoutée qu’apportent ces IPAL(s), et c’est donc un nouveau modèle économique, qu’il va falloir imaginer si on souhaite que les infirmières libérales en pratique avancée puissent jouer le rôle, qu’on leur avait assigné à l’origine.
Et vous, que pensez-vous de la situation actuelle des infirmières en pratique avancée ? Quelles seraient, selon vous, les évolutions à adopter rapidement pour améliorer leur situation ?
01 août 2022
Créer 1 SCIC Société Coopérative d'intérêt Collectif où les patients sont coopérateurs, les soignants , IPA, + pluriprifessionnels de l'accompagnement psychologue éducs spé, assistantes sociales, Travailleurs Sociaux , Aides à la personnes, Formation/accompagnement Partir des besoins des populations, et de nos besoins en terme de Salaires, Signer une Convention avec les Caisses CPAM, et le rapport de Force avec des centaines de patients fera le nécessaire auprès des financeurs : Commune, Collectivités Territoriales, Région ARS. ces institutions ne doivent pas avoir + de 20% de parts. 1 personne une Voix, les Assurés Sociaux et les Salariés idem. La qualification personnelle d'1 IDE 2500/3000€ Net, IPA 3000/3500€ Net 1 er niveau de qualification 1700€Net Les institutions ont besoin de Nous donc exigeons !!! Car sans NOUS elles ne peuvent rien faire !!!! Ça redonnera du baume au cœur et des belles à nos collègues Hospitalières, les IDE du Privé idem et déciderons de prendre les rennes de leur boîtes privées qui se font un max de fric sur leur dos et celui des résidents, On travaille comme nous le souhaitons avec les Assuré-e-s sociaux selon leurs besoins et leurs désirs , de vrais projets de Santé Communautaire Pour PROMOUVOIR la Santé : Prévention, Éducation à la Santé, Maladies Chroniques, Prise en charge globale, Émancipation des populations qui seront reconnus pour leur savoir faire et NOUS, de même !!!! Les décideurs sont à l'agonie, laissez nous, financez, allez chercher le fric là où il est , augmentez le taux de Cotisations Sociales sur La Valeur ajoutée que chacun de Nous produit, ils ferons moins de bénef , mais les gens seront de nouveau mieux Soignés, mieux pris en compte, mieux dans leur peau !!!! T'inquiète, on sait gérer sans problème !!!! Pour une fois c'est simple !!! Même les IDEL peuvent venir si le souhaitent !!!!! Il y a du boulot pour toutes et tous !!! Il faut simplement qu'elle refuse d'acheter des patientèles , des cartes professionnelles, de croire que l'ordre va faire son boulot , il sera toujours du côté de l'ordre ( qui marche au pas!!! ) C'est NOUS qui produisons, C'est NOUS qui décidons !!!!