Être infirmière libérale en France en 2022 : un état des lieux - Albus, l'appli des infirmiers

Être infirmière libérale en France en 2022 : un état des lieux

Être infirmière libérale en France en 2022 : un état des lieux

Le portrait type de l’infirmière libérale française en 2022 reste difficile voire impossible à établir tant les situations sont aussi nombreuses que variées. Pourtant, en répondant aux principales questions (Qui ? Où ? Comment ? Pour Qui ?), on parvient à ébaucher l’esquisse de cette forme d’exercice au sein de la profession infirmière. 

 

Il reste difficile d’établir un portrait type de l’infirmière libérale en 2022, tant chaque situation est unique et spécifique. Pourtant, en s’essayant à cet exercice, on peut souligner les grands traits communs d’une profession aux multiples facettes : 

  • Qui est l’infirmière libérale en 2022 ? 
  • Ou et comment exerce-t-elle ? 
  • Quelle est sa patientèle ? 

L’infirmière libérale en 2022, une professionnelle de santé reconnue 

La crise sanitaire a, depuis deux ans, redoré la profession infirmière aux yeux de la population. Présentées comme les nouvelles héroïnes des Temps Modernes, les infirmières ont vu leur rôle et leur place dans le système de soin mis en avant. S’agissant des infirmières libérales ou hospitalières, force est de constater que la profession reste très largement féminisée, puisque 87 % des infirmiers sont des infirmières. La France totalise en 2022 121.152 infirmières et infirmiers libéraux, soit 19 % de la profession dans sa globalité. Avec un âge moyen de 40,8 ans, l’infirmière en 2022 apparait donc comme une professionnelle de santé dans la force de l’âge, prête à relever les défis qui s’imposent, notamment au vu des questions soulevées par les débats du CNR Santé.

Ou et comment exercent les infirmiers libéraux en France ? 

 

L’infirmière libérale peut exercer son activité en étant titulaire, collaboratrice ou remplaçante. L’activité mixte, consistant à concilier exercice indépendant et salarié, connait une évolution sensible depuis plusieurs années. Si de nombreux IDEL(s) exercent dans un cabinet infirmier, la tendance ces dernières années reste quand même au regroupement des professionnels de santé. Des maisons de santé pluriprofessionnelle aux Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS), les autorités publiques incitent, depuis plusieurs années, à de tels rapprochements.

Sur un plan géographique, le zonage infirmier a permis de réguler la répartition des IDEL(s) sur l’ensemble du territoire. Certes, les infirmiers libéraux s’installent davantage dans le Sud de la France qu’au Nord. Mais bien qu’il existe encore des territoires en tension (zone sous-dense), les autorités sanitaires soulignent néanmoins une amélioration tout en soulignant qu’il demeure des territoires, sur lesquels il reste très difficile d’attirer les infirmiers libéraux.

 

Les infirmières libérales au chevet des patients diabétiques et des personnes âgées ? 

Une grande partie de la patientèle d’une infirmière libérale est composée de patients âgés et de patients chroniques. Les patients diabétiques constituent une part non négligeable de la tournée type d’un infirmier libéral. De la prévention à l’information, de la prise de glycémie à l’éducation thérapeutique, le rôle de l’infirmière libérale en la matière est vaste et essentiel.

Interrogée par les journalistes d’Actusoins, Anne Boubennec, infirmière libérale à Saint-Nazaire (44), expliquait en 2020 :

« Les instances ont une méconnaissance de la population car tout le monde ne peut pas comprendre en quelques semaines comment prendre en charge son diabète. (…) Une fois qu’ils ont compris comment se piquer, prendre les mesures et adapter leur insuline, je n’interviens plus. Néanmoins, lorsqu’ils font face à un problème, je suis celle qu’ils contactent en premier et non leur diabétologue. »

 

La prise en charge des patients diabétiques par les infirmiers libéraux, et plus généralement celle de tous les patients atteints de pathologies chroniques, démontrent à quel point l’IDEL est devenu le maillon central de ces soins dits de ville ou de proximité. Parce que l’infirmière libérale reste la première soignante au chevet de ses patients, le premier acteur du système de soins auquel chacune et chacun peut s’adresser directement.

 

Et vous, comment définiriez-vous le portrait type d’une infirmière libérale en France en 2022 ? Quels sont les traits les plus spécifiques et les plus caractéristiques de la profession selon vous ? 

tous les commentaires

26 octobre 2022

Bonjour, trop facile de venir nous chercher quand le torchon brûle. On nous a imposé l'ordre infirmier, la sectorisation, les quotas d'Actes, pour empêcher nos collègues IDE aussi d'accéder à notre qualification, d'1 Salaire attaché à la personne et non au poste. Nous avions le SALAIRE À VIE, car rémunéré sur les cotisations sociales , d'où notre conventionnement. La Santé devient un marché, le soin technique , nous replonge dans les années , d'avant notre rôle propre , donc toujours pas de prise en compte d'une réelle PROMOTION DE LA SANTÉ, comme l'a défini la CHARTE D'OTTAWA ( 1986), toujours pas de prévention, d'éducation à et pour la Santé. Nous en sommes toujours à la Vaccination, et la gestion de la COVID nous a transformée, en piqueuse, d'1 produit, mis sur le marché sans toutes les étapes d'AMM. Nous avons subi de plein fouet, le diktat d'1 idéologie, qui n'avait rien à voir avec ce qu'est la Santé Publique, et une organisation digne de ce nom. Nous avons divisé les soignants, nous avons suspendu nos collègues de l'hôpital, et pour nous , transformé en police sanitaire, pour les patients/usagers, sans corrélation avec les ARS, qui se sont fait manipuler par des cabinets de conseil, à nos frais. La direction de la Sécurité Sociale, qui devient étatique, notre instance rémunératrice, s'est comporté comme les pires patrons, en nous ôtant notre seule source de revenus. Cette gestion centralisée de nos comptes par la télétransmission fut un pur scandale. Qu'à fait l'ordre ? L'URPS, négocié en sourdine sans nous inviter à la table des négociations. Nous n'avons pas d'instance Démocratique. La preuve est le 49-3 pour le budget de la Sécu. Tant que nous considérerons la Santé comme une dépense, avec un coût, vous aurez toujours un accès aux Droits limités Nous avions un système de Santé unique au monde, basé sur les cotisations sociales, sans impôt. Ceux sont elles qui ont permis une avancée indéniable de notre système de Santé : création des CHU , dans les années 60, gestion par les Travaill-euse-eurs et assurés sociaux, Salaire des soignants Hôpitaux, ei0⁹o8ot Libéraux, entendons salaire1 de la

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