Infirmières libérales en vacances, entre inquiétude et espérance - Albus, l'appli des infirmiers

Infirmières libérales en vacances, entre inquiétude et espérance

Infirmières libérales en vacances, entre inquiétude et espérance

 

Il faudra patienter quelques semaines pour connaître les réformes souhaitées par le gouvernement, et les infirmières et infirmiers libéraux vont ainsi s’interroger pendant cette période estivale. Pourtant, c’est aussi une période propice à l’optimisme, alors entre espoir et incertitude, quel sera l’été des infirmières et infirmiers libéraux.

 

Les vacances peuvent enfin commencer, dans l’attente de la rentrée et de ses inquiétudes

Les vacances (scolaires) ont bien commencé pour nos chères petites têtes blondes, et comme chaque année, le 14 juillet marquera les esprits avec des embouteillages, annonciateurs des départs en vacances. Les infirmières libérales, comme toute la population, patienteront peut-être cette année une journée de plus, en attendant l’éventuel sacre de l’équipe de France de Football. Toujours est-il que ces vacances tant attendues ne permettront pas d’oublier tous les sujets d’inquiétude liés à la profession.

Il faudra attendre la rentrée scolaire pour découvrir les détails de la Réforme de l’Hôpital, que le gouvernement présente déjà comme une véritable rupture sur le plan de la santé publique. Les infirmières et infirmiers libéraux seront impactés par celle-ci, même s’ils ne savent pas encore à quel point. De nombreuses pistes sont évoquées ici et là, comme une extension de l’infirmière ASALEE pour renforcer les liens et les interactions entre les infirmières et infirmiers libéraux d’une part et les médecins d’autre part. C’est donc dans cet état d’esprit, qui semble se répéter chaque année, que les infirmières et infirmiers libéraux de France ont eux-aussi préparer ces vacances d’été.

Des congés pour les infirmières et infirmiers libéraux, loin d’être une évidence !

Mais si les vacances d’été semblent s’imposer comme une évidence naturelle pour les salariés, c’est loin d’être la même réalité pour les indépendants, et encore plus lorsqu’il s’agit des professionnels de santé. Il faut assurer la continuité des soins et donc trouver une infirmière libérale remplaçante dans la majorité des cas. Même si chaque situation est unique, les infirmières et infirmiers libéraux doivent s’organiser pour pouvoir profiter de ces vacances qui s’annoncent, et la préparation prend du temps et mobilise une énergie considérable.

Et il n’est pas facile de trouver une infirmière libérale remplaçante à une époque, où on parle plus de pénurie de personnel soignant et de déserts médicaux, que de plein emploi et de liberté d’installation. C’est donc une période à part, qui commence pour les cabinets d’infirmiers libéraux, attestant, si on en avait besoin, que la profession a bien évolué depuis quelques dizaines d’années. C’est en tout cas, ce que nous apprend le journal le Télégramme, qui relatait la semaine passée le pot de départ d’une infirmière libérale, qui souhaitait ainsi fêter son départ en retraite.

Infirmière libérale, une profession en perpétuelle évolution

Infirmière libérale depuis plus de 40 ans à Plouray, dans le département du Morbihan, Claudine Le Gac a ainsi expliqué comment elle a ressenti cette évolution d’une profession, qu’elle a tant aimée. C’est à la fin des années 1970, qu’elle décide de s’installer, et déjà à l’époque, créer sa patientèle était une angoisse lorsque l’on créait un cabinet d’infirmière libérale, sauf qu’à cette époque, les pistes pour y parvenir étaient bien différentes. Claudine Le Gac l’explique ainsi : « Je me suis installée comme infirmière libérale en juin 1978 et je travaillais la nuit à la clinique de Gourin, le temps de me constituer une patientèle ». Infirmière libérale le jour et hospitalière la nuit, avouons que la situation apparait comme inconcevable de nos jours.

Alors, l’infirmière libérale explique ces évolutions et détaille ce qui est devenu son quotidien pendant des décennies. « Infirmière libérale ne se résume aux piqûres. C’est bien plus complexe et riche humainement. » Ella a connu des moments difficiles mais aussi des grandes joies, et comme si elle voulait rendre le moral à ses confrères et consœurs d’aujourd’hui, elle explique que « pour faire ce métier, il faut aimer les autres, être à leur écoute, afin de les accompagner au mieux » et ça, indépendamment de toutes les Réformes à venir, cela ne changera pas comme quoi ….

 

Et vous, comment abordez-vous cette période de vacances estivales ? Avez-vous pu trouver une remplaçante ou un remplaçant ? Vous inquiétez-vous pour les annonces de la rentrée ?

 

 

 

 

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