L’avenir de la profession infirmière : la question de la formation ! - Albus, l'appli des infirmiers

L’avenir de la profession infirmière : la question de la formation !

L’avenir de la profession infirmière : la question de la formation !

Recruter davantage d’infirmières et d’infirmiers à l’hôpital tout en continuant à accompagner l’installation d’infirmières libérales sur tout le territoire s’impose comme une priorité pour le gouvernement afin de réussir sa transformation du système de santé. Il faut donc rendre le métier d’IDEL et d’infirmière hospitalière plus attrayant, favoriser la multiplication des vocations et accompagner tous les étudiants jusqu’à l’obtention de leur diplôme d’Etat. 

 

L’ambition du gouvernement : former plus d’infirmières et les former mieux

 

La crise sanitaire a mis en évidence la pénurie de soignants, tant en ville qu’à l’hôpital.  Les mesures, déjà annoncées par les autorités publiques, ambitionnent de pallier ce manque de professionnels de santé. Et ce constat concerne notamment et principalement les infirmières libérales ou hospitalières. En ce début d’année, lorsque François Braun, ministre de la santé et de la prévention, détaille les 10 priorités du  gouvernement  pour les années à venir, il insiste sur la nécessité de « Former plus de soignants, et de les former mieux » en soulignant l’urgence que revêt cette ambition pour la profession infirmière.

Le manque d’infirmières et d’infirmiers à l’hôpital est criant, mais le ministre de la Santé insiste également sur le besoin en infirmiers et infirmières libérales, indispensables pour garantir la qualité et la continuité des soins notamment pour les patients hospitalisés à domicile. La réforme des études de santé (avec la suppression de la PACES), l’universitarisation des études en soins infirmiers, la suppression du numerus clausus (même si une autre forme de sélectivité s’est mise en place), …, constituent autant de décisions  devant permettre de former davantage d’infirmières et d’infirmiers.

 

Rendre le métier d’infirmière libérale ou hospitalière plus attrayant pour susciter davantage de vocation

 

Vouloir former davantage d’infirmiers constitue une étape, encore faut-il que les candidates et les candidats soient au rendez-vous et en nombre suffisant. Pour le ministre de la Santé et de la prévention, attirer davantage d’étudiantes et d’étudiants dans les Instituts de Formation en soins infirmiers (IFSI) passe par l’amélioration des conditions de travail de ces professionnels de santé, conditions qui se sont largement dégradées ces dernières années et que la pandémie de Covid-19 a révélé au grand public. Aussi parmi les 10 objectifs pour 2023, le ministère souligne vouloir « Créer un choc d’attractivité dans les territoires et faciliter le quotidien des soignants. » Accompagner les jeunes, souhaitant concrétiser leur ambition et susciter de nouvelles vocations passe nécessairement par une revalorisation salariale mais aussi par une revalorisation des rémunérations des infirmiers libéraux. Si les détails pratiques ne sont pas encore tous connus en la matière, les grandes lignes directrices sont ainsi posées. Un troisième écueil doit ainsi être pris en considération pour parvenir à ces objectifs définis : mieux former les infirmières et infirmiers de demain.

 

Mieux accompagner la formation des infirmiers, une priorité absolue pour l’avenir de notre système de santé

 

La dernière étude du Comité d’entente des formations infirmiers et cadres (CEFIEX) est sur le sujet édifiant. 60.9 % des étudiants entrés en IFSI en 2019 ont obtenu leur diplôme d’Etat d’infirmier en 2022. En d’autres termes, plus d’un étudiant sur 3 ne devient pas infirmier à l’issue de sa formation. Pourtant le taux de réussite performe à 93.36 %, mais de nombreux étudiants abandonnent leur cursus en cours de formation (principalement en 1ère et en 2nde année selon le CEFIEC). L’accompagnement des étudiants des IFSI doit donc être plus global et surtout plus efficace, afin de pouvoir dans les années à venir s’assurer d’un nombre suffisants de diplômés. Cela fait également partie des priorités du ministre de la santé, qui déclarait en janvier dernier : « Pour nos infirmiers, je crois en la capacité de notre système à diplômer la très grande majorité des étudiants. Je refuse à me résoudre à ce qu’autant d’étudiants en soins infirmiers abandonnent leur cursus »

Pour pouvoir répondre aux enjeux de transformation de notre système de santé, former davantage d’infirmières s’impose comme une priorité. On comprend mieux les multiples obstacles à franchir pour y parvenir.

Selon vous, quelles sont les modifications à apporter pour attirer davantage de jeunes dans les IFSI ? Et comment réduire significativement les abandons d’études ? 

tous les commentaires

25 mars 2023

L’infirmier(ère) est inéluctablement depuis des décennies l’otage de ses ancêtres : les Bonnes sœurs! Voici pourquoi nous payons si cher notre dévouement et sacrifions nos vies pour plus de maux et moins de reconnaissance et d’argent mais toujours plus de charges ( financières, physiques, mentales….). POURQUOI NE TAPER QUE SUR LES IDEL pour éponger le trou de la sécu ?? Préparez vous mes chers consœurs à vous prostituer car l’état et la cpam nous étrangle à petit feu !! Droit de grève !!! Pratiquement impossible, brader nos soins, encore moins et nous obliger à devenir IDE de pratiques avancées c’est pour mieux nous détruire ( désengorger les déserts médicaux) !!! Fouillons ou grève !!!!!!!

22 mars 2023

Tutorat bienveillant Mieux encadrer les stages définir les objectifs ,les compétences a valider avec des exemples Adapter les méthodes aux différents élèves Écouter les plaintes lors des stages et aller à l'impromptu sur les lieux de stage Varier les lieux de stage pas 2 ephad par ex

22 mars 2023

le cursus étudiant est tellement décalé de la réalité que les étudiants ont du mal à trouver du sens à leur apprentissage ils se sentent obligés de bachoter pour valider et oublient presque aussitôt pour ingurgiter de nouvelles connaissances qu'ils ne s'approprient pas et on voit trop souvent des formateurs qui se sentent obligés d'ergoter sur tel ou tel point selon Anderson ou la mère Denis alors que le terrain fait vite oublier tout ça , ce qui discrédite les trois années de rapports intimes avec les mouches.

22 mars 2023

Le premier critère pour augmenter l’attractivité d’une profession, c’est de faire en sorte qu’elle permette aux gens qui la pratiquent de vivre décemment, ça passe en premier lieu par une augmentation des revenus financiers(Je suis infirmière en libéral depuis 2007, et depuis cette date, je n’ai pas vu une augmentation du taux de l ´ami ) il me semble sincèrement que tout passera par là. Ça entraînera également une meilleure reconnaissance de nos compétences. Donc in mieux être pour nous donc une meilleure attractivité pour la profession

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