A l’instar d’une grande partie de la population, les infirmières libérales et hospitalières dénoncent certains aspects du projet de réforme des retraites. Elles dénoncent la pénibilité de leur travail et regrettent que certains engagements ne soient pas tenus.
La profession infirmière engagée pour contester la prochaine réforme des retraites
Depuis quelques semaines, l’actualité est centrée autour de la nouvelle réforme des retraites, que le gouvernement entend faire adopter par le Parlement dans les prochaines semaines. Si plus d’un million de manifestants dénoncent une « réforme profondément injuste » le 19 janvier dernier, les manifestations et autres mouvements de contestation sont appelées à se multiplier dans les jours et les semaines à venir. Les professionnels de santé partagent en partie cette colère et ce sentiment d’injustice. A l’instar de beaucoup de journaux, les journalistes d’Actusoins ont ainsi donné la parole à des infirmières et à d’autres soignants. Céline, infirmière salariée, déplore ce projet de réforme en expliquant : « je suis une infirmière usée par les toilettes, le port des charges, le stress, les conditions de travail »
Certes, les prochaines semaines devraient voir s’ouvrir de nouvelles négociations pouvant éventuellement conduire à faire évoluer quelques points de la réforme. En l’état, le gouvernement entend bien pourtant repousser l’âge de départ à la retraite à 64 ans (au lieu de 62 ans aujourd’hui) . La révision parallèle de la durée de cotisation soulève deux problèmes majeurs, soulevés par les manifestants : la prise en compte de la pénibilité du travail exercé d’une part et la problématique des carrières longues d’autre part.
…Et les infirmiers libéraux ? L’ambition de voir reconnaître la réalité du quotidien de l’IDEL !
Tous les professionnels de santé, des infirmiers libéraux jusqu’aux médecins hospitaliers en passant par les sages-femmes ou les masseurs kinésithérapeutes, dénoncent une non-prise en compte de la pénibilité de leur exercice au quotidien. N’étaient-ce pas eux, que l’on désignait sous le terme de « première ligne » au plu fort de la crise sanitaire ? Le président de la République en personne n’a-t-il pas insisté, à l’époque des confinements et des couvre-feux, que les infirmières (libérales ou hospitalières) étaient les héros de la société d’aujourd’hui ?
Les acteurs du domaine de la santé soulignent enfin la contradiction flagrante existante entre l’ambition de revaloriser ces professions du soin d’une part et la nécessité de calquer leur régime de retraite sur le régime commun d’autre part. Est-ce en faisant travailler les infirmières plus longtemps, que l’on suscitera de nouvelles vocations ?
Les propos sont aussi acerbes et remontés du côté des infirmières et infirmiers libéraux, qui demandent, eux-aussi, que soient reconnues les spécificités de leur exercice professionnel. C’est ce qu’a rappelé avec force Convergence Infirmière, un syndicat des infirmiers libéraux dans un communiqué.
Le syndicat a ainsi rappelé combien les infirmiers libéraux se sentaient mal avec près de 3 IDEL sur 4 présentant des signes d’épuisement professionnel. Il a également alerté, que selon sa dernière enquête, près de 60 % des IDEL(s) interrogés envisageaient de « jeter l’éponge dans les 5 ans ». La réforme des retraites n’aura-t-elle pas une incidence dévastatrice sur un état d’esprit, guère empreint d’optimisme ?
Mais, le syndicat d’infirmiers libéraux dénonce, lui-aussi, le caractère profondément injuste de la réforme en expliquant :
« Un nouvel allongement de la durée de cotisation serait inacceptable pour les IDEL. Il faut rappeler que l’espérance de vie des infirmières est de 78 ans contre 85 ans en moyenne pour les femmes dans notre pays »
C’est donc un nouveau front de contestation, qui se fait jour dans le rang des infirmiers libéraux, qui auraient préféré pouvoir se concentrer sur les prochaines annonces du ministère de la santé faisant suite aux innombrables débats organisés dans le cadre du CNR Santé.
Et vous, comment jugez-vous cette nouvelle réforme du système de retraites ? Quels points, selon vous, devraient être revus en priorité pour les infirmiers libéraux ?
07 mars 2023
Totalement d'accord. Je compte malheureusement parmis les idel qui raccrochent leur tablier. Sans remplaçant.e depuis fin septembre, je suis épuisée moralement et physiquement, j'ai 60 ans et encore 7 ans à faire avant la retraite des libéraux. Je ne peux pas me rémunérer depuis deux mois, car pour faire face au 7/7j, j'ai dû réduire mon activité et cela ne suffit pas pour payer l'assiette des cotisations dont la retraite CARPIMKO. Les politiciens qui disent qu'on est encore en forme pour travailler à 65 ans, sont encore bien jeunes et ils travaillent dans un fauteuil. La pression, ils la vivent par procuration.
26 février 2023
LA RETRAITE FAUT IL Y ARRIVER. LA QUESTION N EST PAS LA REFORME DE LA RETRAITE SON TAUX LES ANNEES CAUTISEES . C EST QUE LA CARPIMKO NE PENALISE PAS LES MILIEUX MEDICAUX A UNE ACCESSIBILITE AU ARRET DE TRAVAIL A LA RECONNAISSANCE DE L INCAPACITE L INVALIDITE. LA POSSIBILITE DE PRENDRE CELLE CI AVANT ET SANS PENALITE. PARLONS AUSSI DE LA RECONNAISSANCE DES RISQUES DES RADIATIONS AU CONTACT AVEC LES PATIENTS IRRADIES ET J EN PASSE. LES PROBLEMES INFECTIEUX LES TUBERCULOSES COVID VARIOLE .....OUI IL FAUT RECONNAITRE LA PENIBILITE MAIS LA REFORME DE LA CARPIMKO DOIT Y PARTICIPER.
26 février 2023
LA RETRAITE FAUT IL Y ARRIVER. LA QUESTION N EST PAS LA REFORME DE LA RETRAITE SON TAUX LES ANNEES CAUTISEES . C EST QUE LA CARPIMKO NE PENALISE PAS LES MILIEUX MEDICAUX A UNE ACCESSIBILITE AU ARRET DE TRAVAIL A LA RECONNAISSANCE DE L INCAPACITE L INVALIDITE. LA POSSIBILITE DE PRENDRE CELLE CI AVANT ET SANS PENALITE. PARLONS AUSSI DE LA RECONNAISSANCE DES RISQUE DES RADIATIONS AU CONTACT AVEC LES PATIENTS IRRADIES ET J EN PASSE. POUVOIR PREP
26 février 2023
LE DROIT COMMENCE BIEN AVANT. LA MISE A PIEDS DES REGLEMENTS CARPIMKO QUI NT BLOQUE DEPUIS DES ANNEES LES DROITS A UNE SANTE ET DES ARRET POUR MALADIES PLUS FACILE ET PLUS VITE RENUMEREES . LA REALITE DE L INVALIDITE ET LA RETRAITE SANS PENALITE SI LA CARPIMKO VEUT BIEN LA RECONNAITRE. OUI NOUS SOMMES CASSES. POURQUOI NOTRE ESPERANCE DE VIE EST MOINDRE QUE NOUS AVONS TOUS DE MALADIES GRAVES. POURQUOI ? FAUT IL CE POSER LES VRAIES QUESTIONS. NE SOMMES NOUS PAS ESPOSES A DES RA