Une faible mobilisation des soignants qui inquiètent encore plus grandement - Albus, l'appli des infirmiers

Une faible mobilisation des soignants qui inquiètent encore plus grandement

Une faible mobilisation des soignants qui inquiètent encore plus grandement

Alors que les soignants, que ce soit les médecins hospitaliers ou les infirmières libérales, espéraient une forte mobilisation pour la journée du 15 octobre, l’ »échec relatif «  de cette dernière inquiète encore plus les pouvoirs publics. C’est le signe d’une usure, d’une fatigue chronique et d’une véritable désillusion ….

 

L’échec de la mobilisation des soignants le 15 octobre, un signe inquiétant pour le système de santé

L’appel à la grève, le 15 octobre dernier, avait été lancé pour fédérer toutes les revendications des professionnels de santé. Les infirmières libérales, comme les professionnels des soins de ville, ne s’étaient pas mobilisés pour cette manifestation ambitieuse. Du côté de l’hôpital, les soignants non-plus ne se sont pas réunis massivement. Il suffisait d’observer le parcours du cortège, imaginé par les syndicats représentatifs de la profession infirmière notamment, pour comprendre qu’eux-mêmes ne croyaient pas à une mobilisation spectaculaire. Pourtant, la colère grogne depuis des mois, et plus encore depuis la crise de la Covid-19, qui avait fait naître de grands espoirs. La déception fut d’autant plus grande, que le « Ségur de la Santé » n’a pas révolutionné le système mais juste apporté quelques correctifs à une situation intenable.

Les sentiments sont exacerbés, comme l’atteste cette réflexion d’une infirmière hospitalière :

« Il n’y a même plus de colère chez certains d’entre nous, on est désabusés ».

 

On ressent cette grande lassitude voire cette résignation, qui se fait également sentir parmi les infirmières et infirmiers libéraux, comme si « la corde était prête à rompre ».

Une attention particulière portée aux infirmières libérales et hospitalières pour résister à l’épidémie

 

Alors que le pays doit faire face à une recrudescence de l’épidémie de coronavirus, et que des efforts conséquents sont demandés tant aux infirmières libérales qu’aux infirmières hospitalières, le Ministère de la Santé redoute cette résignation, celle colère extrême. Même si la mobilisation du 15 octobre dernier n’a pas été à la hauteur des espérances des soignants, les autorités publiques restent cependant très attentives à ces revendications, qui restent identiques à celles des semaines et des mois passés. Faut-il y voir un pur hasard, ou doit-on deviner une tentative d’apaisement du gouvernement ? Toujours est-il, que le 15 octobre, le premier Ministre, Jean Castex, a déclaré que la prime accordée au personnel hospitalier et annoncé pour le printemps 2021, serait versée « plus tôt et même dans les prochaines semaines ».

Le gouvernement veut en effet absolument calmer cette colère qui gronde. C’est ainsi que pour ne pas heurter, comme cela avait pu être le cas en mars dernier, les infirmières et infirmiers libéraux, le Ministère de la Santé expliquait, dès l’annonce du couvre-feu, qu’une attestation professionnelle pour les IDEL(s) serait suffisante pour ne pas se laisser contraindre par ce « confinement nocturne ».

Les infirmières libérales et hospitalières réussiront-elles à surmonter cette crise ?

 

Ces mesures et/ou tentatives d’apaisement d’une situation ô combien tendue ne sont pas à la hauteur des enjeux, d’autant plus que toute la profession se déclare à bout de souffle. Au début de ce mois d’octobre, l’Ordre national Infirmier (ONI) a consulté ses rangs et les résultats de cette consultation sont sans appel. 43 % des infirmières hospitalières et 46 % des infirmières libérales estiment que « nous ne sommes pas mieux préparés collectivement pour répondre à une nouvelle vague de contamination »

Si les situations de burn-out et d’épuisement professionnel ont doublé depuis le début de la crise sanitaire, les infirmières et infirmiers restent néanmoins prêts à se mobiliser mais se sentent délaissés.

Ainsi plus d’une infirmière libérale sur deux (55 %) considère « qu’on ne se repose pas suffisamment sur eux en ville pour lutter contre la covid et ses conséquences »

 

L’ONI s’alarme de la situation en soulignant que 43 % des infirmiers ne peuvent pas dire s’ils seront toujours dans la profession à 5 ans, et à un moment où le gouvernement a décidé d’accélérer et renforcer les recrutements, cette désillusion sonne comme un désaveu de la politique de Santé, ce qui plonge la profession infirmière un peu plus dans le désarroi et l’incompréhension.

 

Et vous, estimez-vous que le système de santé va réussir à s’adapter pour surmonter cette période difficile ? Et comment imaginez-vous l’avenir à 3, 5 ou 10 ans ?

 

tous les commentaires

04 novembre 2020

Bonjour Est ce possible de copier et partager le lien de la petition sur votre page . Cest pour la reconnaissance covid en maladie professionnelle pour tous les soignants sans restriction... En vous remerciant courage prenez soin de vous... https://www.mesopinions.com/petition/sante/reconnaissance-systematique-covid19-maladie-professionnelle-soignants/113179

01 novembre 2020

Pourquoi voudriez vous qu on se mobilisent, cela fait 30 ans que nous sommes mal traités, dédaignes , pas entendus, pas écoutés, par reconnus, pas payés.....tous secteurs confondus salariés privés publics liberaux..... On nous a promis un segur......ca a été bâclé et surtout le sentiment général c est qu on nous a pris pour des cons.... En plus, on est pas équipé, on a pas de moyens de protection, on nous fait travailler malades dans des conditions physiques et psychologiques indécentes. Ils nous mettent nous et nos familles en danger... Et on s étonne qu on ne se mobilise pas... Ben réfléchissez un peu

31 octobre 2020

Les collègues vont faire front à la deuxième vagues Par contre se méfier de l'après Beaucoup vont déserter

03 novembre 2020

Mariecarmen Delcano exactement nous avons tjrs répondu présent donc ils ne doutent pas que nous allons à nouveau rempiler.

03 novembre 2020

Cha Cha si nous voulons que cela change c'est maintenant nous avons assez bêler comme des moutons depuis des années

02 novembre 2020

Cha Cha. Suis pas certaine qu'ils fassent n'importe quoi.....dans la mesure où ils pensent d'abord à eux et que les autres(nous) se démerdent......

31 octobre 2020

Cha Cha

31 octobre 2020

Valérie Valou ceux qui nous gouvernent font n'importe quoi Et ça depuis des années

31 octobre 2020

Cha Cha et oui c est cata. Et comme les vacataires mme a temps plein n ont pas eu droit a la prime covid bien qu ils étaient en service covid , ils ne retiendront pas en 2eme vague .

31 octobre 2020

Valérie Valou ah bon rhooo

31 octobre 2020

Cha Cha ça a déjà commencé les demissions vont bon train

31 octobre 2020

La solidarité et l'intérêt du collectif ne sont pas inscrits dans notre adn de français. Cela aurait été le bon moment pour démissionner collectivement avec une date d'échéance au 15 décembre. Les 20 milliards qui vont être donnés aux entreprises (les grosses parce que les petites vont définitivement couler 😢) auraient pu être donnés aux hôpitaux et aux soignants, mais non, que des effets d'annonces que les contribuables vont payer pendant des decennies.... Oui, nous allons vers une catastrophe sanitaire sans précédent, et ce n'est la covid qui est responsable, mais la dictature qui s'installe sous nos yeux complaisants, endormis par des promesses qui ne seront jamais tenues....

02 novembre 2020

Cécilia Bnr en première instance, il suffit de faire appel de cette décision. Elle ne peut pas être refusée indéfiniment. Voir service public.fr.

02 novembre 2020

Maria Macias une démission peut être refusé

31 octobre 2020

Oui et puis surtout beaucoup sont réquisitionnés car service déjà en effectif minimum. Droit de grève chez les soignants = une bonne blague

02 novembre 2020

Cécile Bigué. Difficile le droit de grève quand on sait que les équipes tournent en service minimum..... Donc.......

31 octobre 2020

Ils s'attendaient à quoi 🙄🤔

30 octobre 2020

Première vague ils ont confondus volontariat avec bénévolat !! Deuxième vague🖕

31 octobre 2020

Patricia Morisset d’accord

30 octobre 2020

Tu m etonnes les volontaires de la 1ere vague ne vont pas rempiler ils attendent toujours d être payés de leurs heures Mr le ministre de la Santé ..... Voilà ce qui arrive quand on exploite les gens. 😷🤒🤕

30 octobre 2020

Les antimasques non verbalisé sont une bonne raison. Les agressions qui ont repris dans les hôpitaux et autres lieux de soins aussi. Maintenant c est moi d abord....les autres après.

30 octobre 2020

Non les Idel vont faire face a épuiser et être assumée par des charges toujours plus importantes......et dans 10 notre système de santé sera mort ......si je pouvais trouver une voie de sortie😒😒😒😒😒😒😒

30 octobre 2020

Si on nous prenait moins pour des cons on se mobiliserait plus !!!!

03 novembre 2020

Fred Estournel enfin

03 novembre 2020

Les collègues vont faire front à la deuxième vagues Par contre se méfier de l'après Beaucoup vont déserter

03 novembre 2020

Les collègues vont faire front à la deuxième vagues Par contre se méfier de l'après Beaucoup vont déserter

03 novembre 2020

Si on nous prenait moins pour des cons on se mobiliserait plus !!!!

02 novembre 2020

Les collègues vont faire front à la deuxième vagues Par contre se méfier de l'après Beaucoup vont déserter

02 novembre 2020

Oui et puis surtout beaucoup sont réquisitionnés car service déjà en effectif minimum. Droit de grève chez les soignants = une bonne blague

02 novembre 2020

La solidarité et l'intérêt du collectif ne sont pas inscrits dans notre adn de français. Cela aurait été le bon moment pour démissionner collectivement avec une date d'échéance au 15 décembre. Les 20 milliards qui vont être donnés aux entreprises (les grosses parce que les petites vont définitivement couler 😢) auraient pu être donnés aux hôpitaux et aux soignants, mais non, que des effets d'annonces que les contribuables vont payer pendant des decennies.... Oui, nous allons vers une catastrophe sanitaire sans précédent, et ce n'est la covid qui est responsable, mais la dictature qui s'installe sous nos yeux complaisants, endormis par des promesses qui ne seront jamais tenues....

02 novembre 2020

La solidarité et l'intérêt du collectif ne sont pas inscrits dans notre adn de français. Cela aurait été le bon moment pour démissionner collectivement avec une date d'échéance au 15 décembre. Les 20 milliards qui vont être donnés aux entreprises (les grosses parce que les petites vont définitivement couler 😢) auraient pu être donnés aux hôpitaux et aux soignants, mais non, que des effets d'annonces que les contribuables vont payer pendant des decennies.... Oui, nous allons vers une catastrophe sanitaire sans précédent, et ce n'est la covid qui est responsable, mais la dictature qui s'installe sous nos yeux complaisants, endormis par des promesses qui ne seront jamais tenues....

31 octobre 2020

Les collègues vont faire front à la deuxième vagues Par contre se méfier de l'après Beaucoup vont déserter

31 octobre 2020

Première vague ils ont confondus volontariat avec bénévolat !! Deuxième vague🖕

31 octobre 2020

Les collègues vont faire front à la deuxième vagues Par contre se méfier de l'après Beaucoup vont déserter

31 octobre 2020

Les collègues vont faire front à la deuxième vagues Par contre se méfier de l'après Beaucoup vont déserter

31 octobre 2020

Les collègues vont faire front à la deuxième vagues Par contre se méfier de l'après Beaucoup vont déserter

31 octobre 2020

Les collègues vont faire front à la deuxième vagues Par contre se méfier de l'après Beaucoup vont déserter

Nos autres actualités
Je souhaite
être rappelé

Je souhaite
être rappelé