La cotation NGAP est au cœur de la facturation IDEL. Pourtant, même les infirmiers libéraux installés depuis plusieurs années commettent encore des erreurs « invisibles » qui grignotent peu à peu leur chiffre d’affaires. Mauvais cumul, majorations oubliées, AMX mal utilisés, justificatifs absents, forfaits BSI mal facturés… Chaque petite erreur compte, et, additionnées, elles peuvent représenter des centaines d’euros perdus chaque mois.
Dans cet article, nous passons en revue les 5 erreurs de cotation infirmier libéral les plus fréquentes, celles qui coûtent le plus cher — et surtout comment les éviter. Vous pourrez également découvrir comment Albus, logiciel de facturation pour infirmiers libéraux, peut sécuriser vos actes et optimiser votre rémunération.
Cumul interdit : AMI + BSI, actes identiques( deus surveillances hebdomadaires par exemple)… la règle qui fait perdre le plus d’argent
L’erreur n°1 que l’on retrouve chez les IDEL au niveau de la cotation, c’est le non-respect des règles de cumul des actes. Ces règles sont nombreuses, parfois non logiques pour vous, et varient selon la nature de l’acte, la présence de soins multiples et le contexte clinique.
Les règles essentielles à connaître
- Lors d’un même passage, un seul acte est facturé à taux plein.
- Le deuxième acte est facturé à 50 %.
- Les suivants ne sont pas facturables, sauf dérogation prévue dans la NGAP.
- Tous les AMI ne se cumulent pas avec des BSI, par contre ceux qui le peuvent se nomment AMX.
Les erreurs typiques : exemples
- Les pansements et les injections facturés tous les deux à taux plein
- Le cumul d’un soin de dépendance et d’une injection cotés à taux plein
- L’oubli de l’ordre logique : l’acte le mieux valorisé doit toujours être facturé en premier.
Pourquoi ça vous coûte cher
Ces erreurs déclenchent :
- des rejets AMO,
- des indus lors des contrôles,
- ou au contraire, une sous-cotation massive si vous facturez à 50% ce qui devait être à taux plein.
Avec le cumul, une mauvaise décision peut facilement faire perdre des euros par passage. Multipliez ça par vos tournées mensuelles, et annuelles … vous comprenez aisément l’importance de maîtriser ce point.
Oublier les majorations… ou oublier de les justifier
Les majorations sont souvent mal comprises et surtout… très souvent oubliées. C’est pourtant l’un des postes de manque à gagner les plus importants.
Les majorations les plus oubliées
- MAU (Majoration Acte Unique) : à appliquer quand l’acte est ≤ 1,5.
- MCI : pour les pansements complexes, et patients en soins palliatifs.
- Majoration de nuit et de dimanche : souvent mal justifiées.
- Majoration enfant < 7 ans : appliquée une fois par séance, mais souvent oubliée.
Les justifications : un vrai point de vigilance
Beaucoup d’IDEL savent facturer une majoration… mais oublient de :
- noter l’heure,
- préciser le contexte,
- garder la prescription,
- noter la traçabilité dans le dossier de soins.
Sans justification solide, une caisse peut légitimement rejeter la facture ou réclamer un indu.
Ce que vous perdez sans le savoir
Pour certains tournées, les majorations représentent 10 % à 20 % du montant total.
Si vous oubliez régulièrement la MAU, c’est déjà 1,35 € par passage de perdu.
Si vous oubliez régulièrement la MCI, c’est déjà 5€ par passage de perdu.
À la fin du mois, l’addition est salée.
Mauvais usage des lettres-clés : AMI, AMX… et les confusions BSI
Autre cause de pertes financières : la mauvaise utilisation des lettres-clés, notamment depuis l’arrivée du BSI.
Les confusions les plus fréquentes
- Facturer un acte en Forfait de dépendance alors qu’il relève clairement d’un AMI
- Facturer une injection en AMI alors que le patient est sous BSI → l’acte doit passer en AMX.
- Continuer à utiliser les AIS pour des patients dépendants alors qu’ils devraient être sous forfait BSI (et ceci depuis le 5 octobre 2023)
Le BSI : la règle essentielle
Pour un patient avec un BSA, BSB ou BSC :
- Les soins du quotidien sont intégrés au forfait.
- Les actes techniques sont en AMX, soit à taux plein soit à 50 % du tarif.
- Ne pas connaitre les règles vous expose à des indus et/ou à un contrôle.
Pourquoi ça coûte cher
- Facturer un acte en AMI au lieu de AMX = risque de rejet.
- Mal remplir le BSI = sous-estimation du forfait lors de l’évaluation de dépendance du patient, donc une perte récurrente et durable.
Absence de justificatif de déplacement : IFD et IK mal maîtrisés
Les déplacements sont un pilier de la facturation IDEL… mais ils doivent être justifiés.
Quand facturer un déplacement ?
- Chaque fois que vous intervenez au domicile du patient, sauf exceptions NGAP.
- À condition que l’acte soit prescrit au domicile.
Les erreurs qui coûtent cher
- Facturer un déplacement sans pouvoir prouver le trajet.
- Oublier l’IFD quand l’acte est réalisé à domicile.
- Facturer plusieurs IFD lors d’un même déplacement collectif.
Les risques
Sans justification (adresse, horaire, note), vous exposez votre facturation à :
- des rejets automatiques,
- des indus CPAM,
- ou des réductions de prise en charge.
Dans certaines tournées, les déplacements représentent jusqu’à 30 % du total facturé.
Ne pas les maîtriser, c’est perdre beaucoup.
Cotation du BSI non maîtrisée : forfaits mal choisis, actes mal déclarés
Le BSI est devenu incontournable… mais il est encore mal compris.
Les 3 forfaits journaliers
- BSA : dépendance légère
- BSB : dépendance moyenne
- BSC : dépendance lourde
Le bon forfait dépend de votre évaluation. Une évaluation trop optimiste fait perdre des revenus ; une évaluation inexacte peut entraîner des contrôles.
Les erreurs les plus fréquentes
- Continuer à facturer des AIS alors qu’ils sont intégrés au forfait.
- Ne pas appliquer les AMX lorsqu’un acte technique est réalisé.
- Oublier de renouveler le BSI à temps.
- Ne pas réaliser de BSI intermédiaire alors que l’état du patient se dégrade.
L’impact financier
Une mauvaise classification entre BSA/BSB/BSC peut faire varier votre rémunération de +/- 5 € par jour, soit jusqu’à 150 € par mois et par patient.
Comment Albus vous aide à éviter ces erreurs
Un logiciel de facturation adapté peut littéralement vous faire gagner plusieurs centaines d’euros par mois. Albus ne se contente pas d’enregistrer vos actes : il agit comme un véritable assistant NGAP.
Albus vous aide à :
- Éviter les erreurs de cumul grâce à des alertes intelligentes.
- Appliquer automatiquement les majorations et vous avertir lorsqu’elles manquent.
- Choisir la bonne lettre-clé (AMI, AMX, AIS…) selon le contexte.
- Sécuriser la facturation BSI : choix du forfait + cohérence des actes associés.
- Documenter les déplacements et éviter les rejets liés aux IFD / IK.
- Analyser vos pertes potentielles : passages sans majoration, actes sous-cotés, incohérences.
En bref : Albus transforme votre facturation en un processus simple, sécurisé et rentable.
Se former pour ne plus perdre d’argent : NGAP + livre blanc
Même avec un bon logiciel, la maîtrise de la NGAP reste essentielle. C’est pourquoi nous mettons à votre disposition avec notre partenaire Pôle Formation Santé :
Livre blanc gratuit : “5 erreurs qui limitent votre activité”
Indispensable pour comprendre les erreurs les plus coûteuses et adopter les bons réflexes.
Formations NGAP pour IDEL
- Mises à jour régulières
- Cas pratiques
- Exercices de cotation en conditions réelles
- Ouvertes aux IDEL débutants comme confirmés
Se former + utiliser Albus = facturation sécurisée, rejet minimal, revenus optimisés.
Conclusion : les 5 erreurs à éliminer dès maintenant
Pour résumer, les erreurs qui coûtent cher aux infirmiers libéraux sont :
- Mauvais cumul d’actes
- Majorations oubliées
- Lettres-clés mal choisies
- Justificatifs de déplacement insuffisants
- BSI mal cotés
En les maîtrisant — et en vous équipant du bon outil — vous pouvez sécuriser votre activité et augmenter votre rémunération sans travailler plus.
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