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Communication digitale des infirmiers libéraux : une nécessité en 2024

Communication digitale des infirmiers libéraux : une nécessité en 2024

Alors que la communication numérique est devenue un véritable impératif pour les infirmiers libéraux, ces derniers seront bientôt moins visibles sur les recherches Google. Le leader des moteurs de recherche doit en effet se conformer à la législation européenne afin ne pas imposer son monopole. Une  conséquence directe pour les infirmiers libéraux qui vont devoir diversifier leur communication digitale pour rester visible numériquement. 

Jusqu’à présent, quand un patient recherchait une infirmière libérale ou un médecin généraliste, il utilisait le plus souvent un moteur de recherche. En quelques clics, il identifie les soignants les plus proches de son domicile. Bien qu’il existe de multiples outils pour effectuer cette recherche, le plus courant reste celui de Google, leader incontesté en la matière. Pour se faire repérer encore plus aisément et rapidement, les infirmiers libéraux ont, comme tous les autres professionnels, créé  Google Business Profile (ex-Google My Business) , afin d’être affiché dans toutes les requêtes des patients situés à proximité. Et comme le célèbre moteur de recherche américain jouit d’un quasi-monopole, cette opération se révélait bénéfique pour l’infirmière libérale.

Cette visibilité prend fin en mars 2024. La firme de Mountain View doit en effet se conformer à la législation européenne. Le moteur de recherche ne pourra plus mettre en avant ces profils identifiés pour ne pas contrevenir à la loi sur la concurrence. Bien que l’on ne connaisse pas encore précisément les impacts que pourrait représenter cette mise à jour des algorithmes, une choses est sure : les infirmiers libéraux seront moins visibles sur le plus célèbre des moteurs de recherche.  

 

La communication de l’infirmière libérale : comment se faire connaître ? 

 

Une infirmière libérale, quand elle commence son activité, doit avant tout se faire connaitre non seulement de ses patients mais aussi des autres professionnels de santé du même territoire. Aujourd’hui, cette nécessité de se faire connaître impose d’être présente sur Internet, dans la mesure où les patientes et les patients plébiscitent les canaux numériques désormais pour trouver une infirmière libérale, un médecin généraliste ou même un chirurgien-dentiste. Il faudra donc désormais ne plus compter sur Google (ou en tout cas ne plus se contenter de cet outil). L’infirmière libérale pourra cependant toujours miser sur d’autres moyens et supports de communication qui ont déjà fait leurs preuves.

Les cartes de visite, distribuées dans les pharmacies et aux médecins généralistes par exemple, restent une des solutions les plus utilisées. L’infirmière libérale pourra également s’inscrire sur une plateforme de prise de rendez-vous en ligne afin d’optimiser sa visibilité voire créer un site Internet ou une page Facebook. En revanche, il faut également rappeler, que quel que soit le canal utilisé, l’infirmière libérale, comme tout autre professionnel de santé, doit respecter les contraintes et les obligations, définies par la loi. Ainsi toute publicité est interdite aux professionnels de santé, et parfois l’interprétation des textes peut prêter à confusion, voire à conflit.

 

La communication digitale, un impératif pour une infirmière libérale en 2024 ? 

 

Dans tous les cas, force est de constater que la communication digitale s’impose aujourd’hui comme une nécessité pour les infirmiers libéraux. C’est le canal privilégié des patients. Le sondage réalisé par CSA pour le compte de France Assos Santé confirme cette réalité. Près de 9 Français sur 10 (88 %) utilise au moins un outil numérique dans leur parcours de soins.  Près de 2 Français sur 3 (59 %) utilisent une plateforme pour prendre leur rendez-vous médicaux. Autant dire, qu’une infirmière libérale ne peut se dispenser d’être « présente sur la Toile », sous peine de voir sa patientèle potentielle se diriger vers d’autres IDEL(s). Il ne s’agit plus de savoir si il faut ou non communiquer sur ces canaux numériques, mais simplement de décider comment communiquer. Et le changement des règles appliquées par Google va complexifier un peu plus la situation.

 

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