Les infirmières libérales choisissent un mode de vie indépendant qui leur sied davantage qu’une sédentarisation dans un centre hospitalier. Cette décision n’implique pas pour autant une mise au ban de toute collaboration avec une ou plusieurs personnes. Le travail au cabinet nécessite parfois d’être accompagné ou partagé pour diverses raisons. Et pourquoi pas travailler en couple ? Partager son cabinet avec son conjoint soignant, ou lui déléguer la gestion administrative de votre activité, tout est possible, il suffit d’y penser !
Oser la colocation conjugale
Aucune loi n’interdit aux infirmières libérales de partager leur cabinet avec une collègue de fortune ou un praticien extérieur pas plus qu’avec son conjoint de fait s’il exerce dans le même domaine d’activité. La raison est souvent purement économique car cela permet de diminuer le loyer mais aussi de polariser un local médical identifiable par tous. Le fait d’être en couple au travail comme à la ville permet aussi de créer son foyer directement à proximité du bâtiment professionnel.
La convention nationale stipule que les infirmiers et infirmières libérales ont loisir à partager leur local professionnel avec qui que ce soit. Le bénéfice supplémentaire est le partage d’une patientèle, ravie de devoir se rendre au même endroit pour consulter deux figures médicales qu’elles savent complices.
Les détails techniques du partage de local se situent majoritairement dans la conservation du secret professionnel. Les traitements des patients ne doivent pas interférer entre les deux locataires et, ainsi, les salles de soin, contrairement aux salles d’attente et au secrétariat, ne peuvent en aucun cas être partagées. Il est aussi utile de rappeler que les professionnels de la santé s’associant dans un même endroit géographique peuvent utiliser le statut de société civile de moyens. Tout ce dispositif juridique peut être créé sous une seule et même étiquette nominative.
Assistance tous risques
La vie d’IDEL nécessite de savoir jongler entre les impératifs et les missions. Il faut tout d’abord exercer sa fonction première médicale avec le plus grand soin, à savoir gérer des relations humaines avec des patients qui peuvent s’avérer problématiques, appréhender son logiciel de gestion infirmier afin de l’utiliser de façon optimale et se charger des tâches administratives.
Dans le dernier cas, il n’est pas désobligeant de se laisser seconder afin que tout soit parfaitement en ordre. L’accumulation de toutes ces tâches peut amener une confusion entre une action effectuée et une action bâclée. Pour que cela n’arrive pas et qu’aucun souci comptable ou administratif ne vienne entacher votre quotidien, le recours à son conjoint est souvent une bonne alternative.
Vos comptes et papiers seront placés sous la tutelle de votre moitié, vous permettant de fait de vous consacrer pleinement à la partie essentielle de votre quotidien professionnel : le soin. L’aspect libéral ne spécifie pas que ces infirmières doivent se retrouver en autarcie et un apport extérieur ou une collaboration peuvent s’avérer réellement bénéfiques. De plus le partage d’une activité ou d’un local avec son époux ou son concubin apporte une réelle plus-value à toutes les échelles de la vie de couple.
Et vous, avez-vous déjà songé à partager un local avec votre compagnon ? Si vous avez connu cette expérience, quels avantages cela vous a-t-il apporté ? Ce dernier était-il dans le domaine médical ou dans un secteur alternatif ? Avez-vous ressenti une véritable valeur ajoutée à votre quotidien suite à cela ?
09 janvier 2014
Le seul soucis dans le feuilleton c'est qu on ne peut facilement collaborer entre un professionnel de santé humaine, et un autre de santé animale. Deux ministères de tutelle, deux code d .activite différents. Normes d'hygiène différentes. Pour le statut de conjoint collaborateur, voire si le régime de protection faible ne permet pas de préférer l'option chèque emploi service ?