Le guide du droit de prescription pour les IDEL - Albus, l'appli des infirmiers

Le guide du droit de prescription pour les IDEL

Le guide du droit de prescription pour les IDEL

Ah, la prescription… ce mot peut parfois donner des sueurs froides aux infirmières libérales. Entre les questions sur ce que l’on peut prescrire, comment le faire et toutes les obligations à respecter en la matière, il y a de quoi se sentir un peu dépassée. Pas de panique, vous n’êtes pas seule dans cette aventure !  Le droit de prescription pour les IDEL, loin d’être un casse-tête, peut devenir un véritable atout pour votre pratique et votre autonomie. Alors, on dédramatise, on se détend, et on fait le point ensemble.

 

Ce que tu peux prescrire (et comment le faire correctement)

 

Bonne nouvelle : en tant qu’infirmière libérale, vous avez des super-pouvoirs de prescription qui facilitent votre quotidien. Ce droit, certes limité à des dispositifs précis, est là pour répondre aux besoins de vos patients tout en vous permettant de gagner en autonomie. Mais, comme pour tout super-pouvoir, il y a des règles à respecter : ce droit est en effet encadré par l’article R.4311-5 du code de la santé publique.

 

Les dispositifs médicaux essentiels

Commençons par ce que vous pouvez prescrire facilement et sous quelles conditions.

Dans le cadre d’une prescription médicale d’une série d’actes infirmiers, et s’il n’y a pas d’indication contraire du médecin, vous pouvez prescrire certains dispositifs médicaux nécessaires aux soins, comme :

  • des articles pour pansements (compresses, pansements stériles, bandes adhésives, solutions désinfectantes, etc.),
  • des dispositifs médicaux pour incontinents urinaires, fécaux et stomisés,
  • des cerceaux pour lit de malade,
  • des dispositifs pour perfusion à domicile.

 

Mais ce n’est pas tout. Si, en plus, vous avez informé le médecin traitant de votre patient, vous pouvez aller encore plus loin et prescrire :

  • des matelas ou coussins anti-escarres,
  • des pansements techniques (hydrocolloïdes, hydrocellulaires, en polyuréthane, etc.),
  • des sondes naso-gastriques ou naso-entérales pour la nutrition à domicile,
  • dans le cadre d’un renouvellement à l’identique, des bas de contention ou des accessoires pour lecteurs de glycémie (bandelettes, lancettes, aiguilles pour stylos injecteurs…).

 

Les vaccins et le renouvellement de traitements

Autre bonne nouvelle : vous êtes également habilitée à prescrire certains vaccins, notamment ceux contre la Covid et la grippe saisonnière. Cela simplifie grandement les démarches pour vos patients à risque, et leur évite une consultation supplémentaire. Quant aux traitements médicamenteux (hors ceux à risque de pharmacodépendance), vous pouvez les renouveler à l’identique ou adapter les prescriptions médicales, sous certaines conditions.

 

La prescription décryptée : les étapes indispensables

 

Maintenant que vous savez ce que vous pouvez prescrire, voyons comment le faire dans les règles de l’art. Pour être zen et éviter tout stress inutile, il suffit de respecter quelques étapes clés.

  • La prescription doit être liée à des actes relevant de votre compétence, par exemple dans le cadre d’un soin prescrit ou d’un suivi.
  • Le patient doit être déjà pris en charge par vous, et la prescription doit s’inscrire dans une logique de continuité des soins.
  • Important à savoir : vous ne pouvez prescrire que les produits et dispositifs autorisés par la législation. Par exemple, prescrire des médicaments ou modifier un traitement médicamenteux n’est pas autorisé.
  • En cas de doute sur un produit ou un dispositif, il est conseillé de se référer aux textes législatifs ou aux recommandations de l’Ordre infirmier.

 

Les mentions obligatoires

Maintenant que vous savez tout ça, vous êtes prête à prescrire ! Les prescriptions doivent être rédigées sur une ordonnance dédiée et respecter les normes légales, comme inclure votre numéro RPPS (ou ADELI). Chaque prescription doit être claire et complète. Voici les éléments indispensables à mentionner :

  • votre identification complète : nom, prénom, qualification, numéro d’identification, adresse, téléphone (c’est dans ces cas-là que votre tampon est votre meilleur ami !),
  • l’identité du patient : nom et prénom,
  • la date de l’ordonnance,
  • les détails du produit prescrit : dénomination exacte et quantité,
  • la mention ALD (affection longue durée) si le soin est concerné,
  • si le produit ne figure pas sur la liste des produits remboursables (LPPR), ajoute la mention NR (non remboursable),
  • votre signature.

 

L’information au médecin traitant

Pour certaines prescriptions, il est nécessaire d’informer le médecin traitant de votre patient. Cela peut se faire oralement ou par écrit : une simple note ou un appel suffit. Cela garantit une bonne coordination entre les professionnels de santé et, surtout, garantit à votre patient que son parcours de soin est bien encadré et respecté.

 

Les outils pour te simplifier la vie

Si les prescriptions papier vous stressent, sachez qu’il existe des outils numériques adaptés à votre pratique. De nombreux logiciels de gestion et de facturation spécialement développés pour les IDEL vous permettent de rédiger des prescriptions claires et de conserver un historique bien organisé. Bonus : certains peuvent même vous aider à gérer les documents non remboursables et les mentions spécifiques, à simplifier la traçabilité et enfin à éviter des erreurs administratives.

 

Chez Albus, la dernière nouveauté concerne justement les prescriptions : à partir d’un simple mémo vocal, vos prescriptions vont se créer comme par magie grâce à l’intelligence artificielle. Harry, votre assistant intelligent, va devenir l’allié de vos tournées. Il sait reconnaître vos mots et pré-remplir les champs nécessaires. Après, il n’y a plus qu’à valider en un clic vos nouvelles prescriptions après votre tournée. C’est une excellente façon de réduire de moitié votre charge mentale !

 

Pourquoi ce droit est un atout pour votre activité (et pas un fardeau)

 

Le droit de prescription peut certes vous sembler un peu contraignant au premier abord. Mais en réalité, c’est une opportunité en or pour développer votre autonomie, renforcer vos relations avec vos patients et simplifier leur quotidien.

 

Plus d’autonomie, moins de contraintes

Pouvoir prescrire des dispositifs médicaux ou renouveler des traitements vous libère de nombreuses contraintes administratives. Vos patients n’ont plus besoin de retourner chez leur médecin pour des démarches que vous pouvez gérer vous-même. Cela vous place au cœur du parcours de soin et renforce votre rôle d’interlocutrice privilégiée.

 

Une relation patient renforcée

Vos patients apprécient de pouvoir compter sur vous dans leur routine quotidienne, et également pour gérer leurs prescriptions médicales. Cela instaure une relation de confiance, où ils voient en vous bien plus qu’une exécutante de soins. Vous devenez une véritable référente, capable de répondre à leurs besoins de manière proactive.

 

Un impact positif sur votre pratique

Enfin, prescrire vous permet de gagner en compétence et en légitimité. Vous maîtrisez encore mieux les outils et les dispositifs que vous utilisez au quotidien, et vous contribuez à optimiser la prise en charge globale des patients. C’est un cercle vertueux : plus vous vous sentez à l’aise avec votre droit de prescription, plus vous gagnez en confiance dans votre pratique au quotidien.

 

Votre droit de prescription, c’est un petit plus qui fait toute la différence dans votre vie déjà bien remplie d’infirmière libérale. Avec les bonnes pratiques et une organisation adaptée, ce droit devient un outil précieux pour votre autonomie et votre relation avec les patients. Alors, pas de stress : continuez à faire votre métier avec le sourire. Et n’oubliez pas, Albus est là pour vous simplifier la vie à chaque étape de cette véritable aventure !

 

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