Pansements, perfusion, BSI… Comment éviter les erreurs de cotation les plus fréquentes ?

Pansements, perfusion, BSI… Comment éviter les erreurs de cotation les plus fréquentes ?

Petit guide de survie dans la jungle de la NGAP

 

Ah, la NGAP… Ce fameux document (la Bible des infirmiers ?) que vous connaissez sûrement aussi bien que votre tensiomètre, mais qui arrive encore à vous faire douter après des années d’exercice. Même les infirmières libérales les plus chevronnées ne sont pas à l’abri d’une erreur de cotation, et pour cause : entre les actes isolés, les cumuls possibles (ou pas), les majorations, les exceptions et les textes qui changent plus vite que le vent, il y a de quoi s’y perdre. Bonjour la déprime ?

 

Pas de panique : Albus est votre ami ! On vous aide ici à optimiser votre facturation et à repérer les erreurs de cotation les plus fréquentes que nous avons recensées grâce aux retours des IDEL, aux échanges avec les experts Albus… et à quelques perles glanées dans notre Ebook gratuit « IDEL et NGAP : acronymes, mystères et cotations ». Un guide infirmier indispensable si vous exercez en libéral, que vous voulez une formation rapide et claire sur les cotations et arrêter de naviguer à vue quand vous facturez.

 

 

Confondre les actes de soins infirmiers cumulables et non cumulables

 

Vous pensiez pouvoir cumuler une prise de sang avec un pansement lourd dans la facturation des soins de ce patient ? Pas si vite. La NGAP impose des règles strictes de cumul des actes de soin. Et ces règles, il faut les connaître au détail près (oui, bonjour la charge mentale…) : certains actes sont non cumulables entre eux, sauf exceptions (et elles sont nombreuses, hello les trois forfaits BSI…), tandis que d’autres soins peuvent se cumuler… mais avec application de coefficients réduits.

 

Erreur fréquente :

 

Cumuler deux actes infirmiers non cumulables ou ne pas appliquer le bon abattement lors d’un cumul autorisé.

 

Comment l’éviter ?

 

  • Utiliser un logiciel de télétransmission à jour, comme Albus Latitude, qui vous alerte en cas d’erreur
  • Rester à l’affût des mises à jour de la NGAP
  • Enregistrer vos actes de soins favoris dans votre logiciel infirmier, afin d’éviter de devoir tout refaire à la main à chaque visite patient

 

 

Oublier les majorations ou les appliquer à tort

 

La MAU, la MCI, la F, la IK… Ces petites lettres peuvent faire la différence sur votre facture finale, sur vos revenus en tant qu’infirmier libéral et lors d’une contrôle inopiné de la CPAM. Sauf qu’entre oublis (c’est plus courant qu’on ne le pense !) et mauvaises interprétations, elles sont souvent mal appliquées.

 

Erreur fréquente :

 

Oublier la majoration de nuit (MIE/MID) ou l’appliquer alors que les conditions ne sont pas réunies (par exemple, une tournée commencée à 20h15 n’ouvre pas droit à la majoration de nuit, réservée aux soins commencés après 20h).

 

Comment l’éviter ?

 

  • Se référer précisément aux tranches horaires définies dans la NGAP
  • Vérifier systématiquement vos tournées avec un outil qui gère les majorations automatiquement
  • Retenir que certaines majorations sont incompatibles entre elles !

 

 

Mal coter un soin complexe ou technique

 

Pansement simple ou complexe ? Perfusion de moins ou plus d’une heure ? L’évaluation de la complexité d’un soin repose souvent sur votre jugement… mais aussi sur des critères précis définis par la NGAP.

 

Erreur fréquente :

 

Facturer un pansement lourd alors qu’il ne rentre pas dans les critères (ex : absence de plaie profonde ou d’élément infectieux).

 

Comment l’éviter ?

 

  • S’appuyer sur la définition NGAP mot pour mot
  • Ne pas hésiter à prendre en photo les plaies dans le dossier patient (traçabilité)
  • En cas de doute, coter au plus juste plutôt que de surestimer

 

 

Ne pas prendre en compte la notion de soins liés

 

Les soins liés sont une notion clé… et source d’erreurs. Ils permettent de regrouper plusieurs actes en une seule cotation lorsque ces derniers concernent une même pathologie ou une même zone anatomique.

 

Erreur fréquente :

 

Coter plusieurs actes distincts alors qu’ils doivent être regroupés en un seul acte lié.

 

Comment l’éviter ?

 

  • Penser en termes de logique médicale : un pansement sur deux doigts d’une même main = 1 acte
  • Se rappeler que certains actes sont considérés comme « inclus » dans d’autres

 

 

Ne pas justifier correctement ses actes

 

Ce n’est pas une erreur de cotation au sens strict… mais c’est souvent ce qui vous met en difficulté lors d’un contrôle. On en profite donc pour vous le rappeler ici : l’organisation et la gestion de votre activité libérale au quotidien est fondamentale pour vous assurer de la bonne réception de chaque document (et accessoirement, sécuriser le paiement de vos actes !)

 

Erreur fréquente :

 

Une cotation correcte, mais sans trace écrite suffisante dans le dossier patient.

 

Comment l’éviter ?

 

  • Toujours justifier les actes réalisés, même les plus simples
  • Tenir à jour le dossier patient, avec date, type de soin, évolution de l’état de santé
  • Utiliser un logiciel métier comme Albus Latitude, qui facilite la traçabilité

 

💡 Bon à savoir : en cas de contrôle, ce n’est pas votre bonne foi d’IDEL qui est examinée, mais votre capacité à prouver ce que vous avez fait.

 

 

Et toutes les autres (car oui, il y en a encore…)

 

Vous vous reconnaissez peut-être dans certaines erreurs évoquées ci-dessus… mais elles ne sont que la partie émergée de l’iceberg. Erreurs de saisie, mauvaise lecture d’ordonnance, application erronée d’un acte « hors nomenclature », cotations en série sans justification, oubli de l’IFI…

 

Bref, même avec la meilleure volonté du monde, il est facile de se tromper.

 

Et les conséquences ne sont pas anodines :

 

  • Redressements lors d’un contrôle
  • Pertes de revenus en cas d’erreur défavorable
  • Stress inutile à force de douter de chaque cotation

 

 

L’outil indispensable pour ne plus jamais douter

 

Chez Albus, on connaît bien la réalité du terrain et le quotidien des IDEL. On sait que vous n’avez pas le temps de faire une veille juridique tous les matins ou de potasser la NGAP entre deux patients. C’est pour ça qu’on a créé un guide gratuit, ultra pédagogique, pensé pour vous. Il vous aide à prendre du recul, à faire le tri dans les informations, et surtout à ancrer les bons réflexes pour sécuriser vos cotations au quotidien.

 

Mais on ne s’est pas arrêtés là.

 

Pour aller encore plus loin dans la sécurisation de votre facturation, le logiciel infirmier Albus Latitude intègre un moteur de cotation intelligent. Ce moteur vous guide pas à pas dans le choix des actes, vérifie les cumuls autorisés, applique automatiquement les majorations, et vous alerte en cas d’erreur potentielle. Vous gagnez un temps précieux, limitez drastiquement les risques de rejets, et vous facturez en toute confiance. Une véritable aide à la décision intégrée à votre quotidien d’IDEL déjà surbooké.

 

 

 

Pour conclure : ne restez pas seule face à la NGAP

 

Vous êtes une IDEL : une professionnelle de santé, pas une juriste. Pourtant, votre facturation, et donc votre rémunération, dépend directement de votre capacité à bien comprendre et appliquer la NGAP. Et c’est justement pour vous simplifier la vie qu’existent des outils comme Albus Latitude, mais aussi des ressources comme notre Ebook. Parce que mieux vaut prévenir que redresser.

 

 

Ce qu’Albus fait pour les IDEL

 

Tournées, patients, prescription, facturation au domicile du patient : l’application Albus Latitude vous aide à gérer votre cabinet en toute simplicité depuis votre smartphone, avec ou sans réseau. Notre lecteur de carte vitale Latitude est connecté sans fil à votre smartphone, et crée automatiquement la fiche de chacun de vos patients. Notre fonctionnalité mémo vocal vous permet de créer des prescriptions facilement et rapidement. Et notre solution de télétransmission est la plus fiable du marché. Vous êtes IDEL ? Adoptez Albus.

 

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