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IDEL : comment arrondir ses fins de mois ?

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    Face à la pression économique et aux disparités de revenus, de nombreuses IDEL développent des activités parallèles. Formations, accompagnement santé ou pratiques de bien-être : ces alternatives leur permettent de consolider leurs revenus tout en restant au cœur du soin.

     

    Être infirmière libérale, c’est souvent plus qu’un métier : c’est une vocation, une manière de vivre, une façon d’être au monde. Les journées commencent avant le lever du soleil, se terminent bien après, et oscillent entre soins, paperasse, et kilomètres avalés sur des routes de campagne. Bien qu’IDEL est très souvent une vocation, cela reste pas moins un métier exigeant, souvent épuisant, et pas toujours aussi rémunérateur qu’on l’imagine.

     

    Comme le rappellent les chiffres de la DREES, le revenu moyen net mensuel d’une IDEL tourne autour de 3 300 euros. Un chiffre largement supérieur au salaire net moyen en France, qui se situe aux alentours de 2183 euros. Mais comme souvent, les chiffres veulent un peu tout et rien dire. Car, derrière cette moyenne, les écarts sont importants. Une remplaçante qui débute peut difficilement dépasser les 2 000 euros, tandis qu’une titulaire installée dans une zone dense, avec une patientèle solide, peut grimper à plus de 4 500 euros. Le lieu d’exercice, le statut, le volume d’actes, les kilomètres parcourus : tout influe sur le revenu final. On ne vous apprend rien. 

     

    Dans ce contexte, nombreuses sont celles (et ceux) qui cherchent des alternatives : un complément de revenu, une respiration intellectuelle, parfois même un projet parallèle qui redonne du sens. Et le bon côté du métier, c’est qu’une IDEL a des compétences précieuses : rigueur, pédagogie, sens du contact, expertise technique et humaine. De quoi bâtir des activités annexes solides, cohérentes, et parfois même passionnantes.

     

     

    Former pour mieux vivre : l’IDEL pédagogue

    Si les IDEL connaissent si bien le soin, c’est parce qu’elles le vivent au quotidien. Ce sont des professionnelles de terrain, habituées à s’adapter, à expliquer, à rassurer, à enseigner, parfois sans même s’en rendre compte. Alors pourquoi ne pas capitaliser sur cette fibre formatrice ?

     

    Ces dernières années, de plus en plus d’infirmières libérales (en grande partie celles qui cherchent un complément de revenu, mais pas que) se tournent vers la formation, que ce soit pour d’autres soignants, pour des étudiants ou même pour le grand public. C’est un prolongement naturel du métier : transmettre ce que l’on a appris, partager des pratiques, actualiser les savoirs. Certaines deviennent formatrices indépendantes, d’autres rejoignent des organismes de formation. Les thématiques ne manquent pas : hygiène et prévention des infections, gestes d’urgence, soins techniques, éducation thérapeutique, communication patient, voire gestion du cabinet libéral. 

     

    Au-delà de l’aspect financier qui permet de mettre du beurre dans les épinards, de nombreuses IDEL vivent aussi ces expériences comme une bouffée d’air frais, l’occasion de s’extirper un peu de son quotidien, tout en continuant à exercer sa passion. Un changement de rythme, plus cadré et plus intellectuel, permet également de mieux équilibrer la charge émotionnelle du terrain.

     

    Autre piste : l’enseignement. Les IFSI, les instituts d’aides-soignants et même certaines écoles paramédicales recherchent régulièrement des intervenants extérieurs. Les IDEL, fortes de leur expérience du terrain, y trouvent une légitimité naturelle. Animer des TD, encadrer des stages, accompagner des étudiants dans leurs mémoires : l’investissement est concret et les retours le sont aussi, entre reconnaissance, valorisation, et une rémunération souvent plus stable que dans le libéral.

     

    Certaines IDEL poussent l’idée plus loin encore, en créant leurs propres modules de formation en ligne. Un ordinateur, un micro, un peu d’aisance orale : le marché du e-learning santé explose, et les soignants y ont toute leur place. Une IDEL peut très bien concevoir une formation selon son domaine de prédilection/expertise. Ces contenus, vendus sur des plateformes spécialisées ou directement à d’autres professionnels, constituent un revenu passif potentiel. Mais surtout, ils permettent de valoriser son savoir-faire. Enfin, il existe un domaine encore trop méconnu : l’expertise et l’évaluation. En effet, les IDEL expérimentées peuvent participer à des audits de pratiques, des missions d’évaluation qualité, voire intégrer des jurys d’examens ou de concours.

     

     

    Les activités complémentaires : prolonger le soin autrement

    Toutes les IDEL n’ont pas envie de devenir formatrices. N’est pas Minerva McGonagall qui veut. Certaines préfèrent rester « les mains dedans », mais autrement. Et bonne nouvelle, il existe également un éventail d’activités qu’il est possible d’exercer en parallèle de celle d’infirmière libérale. Des activités qui sont souvent centrées sur le bien-être, la prévention ou le conseil, permettant de capitaliser sur les compétences relationnelles et la connaissance du corps humain, sans nécessairement quitter le terrain du soin.

     

    Parmi les plus plébiscitées : les pratiques de bien-être. Réflexologie plantaire, massage non médical, drainage lymphatique manuel, aromathérapie, phytothérapie ou encore naturopathie. Des disciplines séduisantes pour bons nombres d’IDEL car celles-ci restent dans le registre du toucher, du soin, mais en dehors du cadre strictement médical. L’IDEL connaît déjà l’anatomie, la physiologie, la posture d’écoute : il ne lui reste qu’à se former aux techniques spécifiques. Et la demande, portée par un engouement croissant pour les approches naturelles, est bien réelle.

     

    D’autres choisissent le coaching santé : un accompagnement plus global sur le mode de vie, le stress, l’alimentation, le sommeil. Une infirmière libérale est par nature une éducatrice : elle conseille, motive, soutient. Ce savoir-faire se transpose parfaitement dans le coaching, qu’il soit individuel, collectif ou en ligne. Certaines créent même des programmes numériques sur la gestion du diabète, la perte de poids, ou la prévention de l’épuisement professionnel. Là encore, le fil conducteur est la transmission, mais avec une approche plus holistique.

     

     

    Enfin, certaines IDEL se tournent vers l’écriture ou la création de contenu. On les retrouve dans la presse spécialisée, sur des blogs ou des réseaux sociaux, où elles partagent leur quotidien, leurs conseils, leurs réflexions sur le système de santé. Certaines écrivent pour des mutuelles, des start-ups santé, des éditeurs de contenus médicaux. Le regard du terrain, la crédibilité professionnelle, et la capacité à vulgariser sont très recherchés. Et là aussi, le revenu peut devenir intéressant : piges, partenariats, affiliations, voire monétisation de contenus numériques. Chez Albus, la porte reste ouverte. 

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