Si certaines professions ont « la chance » d’avoir un retour au travail plutôt calme, ce n’est pas le cas des IDEL, entre tournées infernales, paperasse à rallonge et matériel parfois à bout de souffle. Pour tenter de faciliter sa rentrée, Albus vous propose un mode d’emploi, entre organisation, anticipation et mise au point.
Après une année loin d’être un long fleuve tranquille – et on sait qu’en tant qu’IDEL, c’est plutôt des rapides avec quelques chutes, façon Niagara – vous avez enfin pu profiter de vos semaines de congé estival. Apéros en terrasse, parties de UNO avec les bambins, lecture de bouquins et évidemment, les fameuses grasses matinées (ou presque, parce qu’une infirmière libérale ne se déprogramme jamais complètement), bref, vous avez repris votre souffle. Et vous avez bien raison : rien ne remplace les vacances, même si elles passent toujours trop vite.
Pour autant, si le métier d’infirmière libérale n’est pas exactement ce qu’on pourrait qualifier de « reposant », entre les kilomètres avalés chaque jour, les horaires à rallonge, la paperasse et la gestion des patients. Mais, aussi bizarre que cela puisse paraître, vous êtes pressé de reprendre le chemin du travail. La passion, diront certains. L’adrénaline, diront d’autres. Et peut-être aussi cette satisfaction de se sentir utile, là, tout de suite, sur le terrain, pour la santé de la population. Alors, histoire de ne pas transformer votre rentrée en course d’obstacles semée d’imprévus, autant s’organiser. Parce que si votre job d’infirmier consiste souvent à anticiper les besoins des autres, cette fois-ci, on va se concentrer sur vous.
Organiser sa rentrée : l’ordonnance anti-surmenage
On le sait, l’idéal est de préparer la rentrée avant de partir en vacances. D’anticiper, d’avoir toujours un temps d’avance, comme lorsque vous dites à vos enfants de faire les devoirs pour la semaine prochaine. Mais soyons honnêtes : entre la dernière tournée de juillet et la valise à boucler, qui prend vraiment le temps de refaire son agenda et de vérifier son stock de pansements ? Alors si vous êtes du genre à repousser, voici le principe de base : mieux vaut un plan d’action de dernière minute que pas de plan du tout.
La première étape, c’est de reprendre le contrôle de votre emploi du temps. En libéral, les journées peuvent vite ressembler à un puzzle impossible : visites qui s’enchaînent mal, kilomètres inutiles, créneaux qui explosent. Recontacter vos patients pour confirmer les horaires, intégrer les nouvelles prises en charge, ajuster vos trajets : tout cela prend du temps, mais en fait gagner ensuite. Une tournée bien pensée, c’est moins de fatigue, moins de stress, et plus de temps pour souffler. C’est aussi moins de risque de finir la journée en ayant l’impression d’avoir fait un Paris-Marseille à pied.
Puis vient la paperasse. Entre le tri des ordonnances, la mise à jour des dossiers, les facturations à vérifier, c’est rarement le moment préféré des IDEL et on peut rapidement se transformer en Thomas Thévenoud. Mais ignorer ces tâches, c’est comme laisser traîner une perfusion sans surveillance : on sait que ça va mal finir. Selon l’Assurance Maladie, près d’un tiers des rejets de facturation sont liés à des erreurs administratives ou à des pièces manquantes.
Et puis il y a la santé mentale. Un sujet dont on parle beaucoup, et heureusement : en 2023, plus de 30 % des IDEL déclaraient avoir ressenti un état d’épuisement professionnel au cours de l’année, selon l’Ordre national des infirmiers. La rentrée est souvent le moment où l’on prend de « bonnes résolutions » qu’on ne tient pas : lever le pied, s’accorder des pauses, ne pas répondre aux messages pro après 20h. Pourtant, ces petits ajustements peuvent faire la différence. Se ménager une plage de récupération dans la journée, même courte, c’est déjà protéger sa capacité à tenir sur la durée.
Le matériel et les bons outils : investir pour mieux soigner
Le matériel, c’est un peu comme le café du matin : on n’y pense pas tant qu’il est là, mais le jour où il manque, la journée bascule. Les infirmiers connaissent bien ce moment absurde où un pansement introuvable ou une paire de ciseaux défectueuse oblige à refaire un aller-retour. Ce sont des minutes perdues, des kilomètres en plus, et souvent, une organisation qui part en vrille.
Chaque rentrée devrait commencer par un inventaire complet. La blouse ? Sans trous et encore présentable. Les chaussures ? Adaptées aux longues heures debout, amorties pour éviter que vos genoux vous rappellent votre âge à chaque escalier. Les indispensables de soins ? Pansements, compresses, gants, désinfectants, sparadrap, aiguilles mais aussi tout le petit matériel qui vous sauve au quotidien : lampe frontale pour les visites à l’aube, batterie externe pour le téléphone, gourde pour éviter de se déshydrater entre deux patients.
Et n’oublions pas votre « partenaire de route » : la voiture. Il est donc important de veiller à ce que cette dernière soit opérationnelle : contrôle technique, pneus, freins, GPS à jour. Votre véhicule, c’est un peu votre partner in crime. Prendre ce temps, c’est investir dans votre confort, votre efficacité et votre image professionnelle. Un matériel fiable, c’est moins de stress, moins de perte de temps, et des patients qui sentent qu’ils sont pris en charge dans les meilleures conditions, pour leur santé. Dans un métier où chaque minute compte, cette préparation matérielle est loin d’être un détail.
Et puisqu’on parle de gain de temps, il y a aussi les outils numériques. L’organisation, ce n’est pas seulement une question de calendrier papier et de sac bien rangé. C’est aussi savoir s’équiper de solutions qui simplifient le quotidien. C’est là qu’entre en scène le meilleur des logiciels pour les IDEL, Albus Latitude qui centralise la planification des tournées, la gestion des dossiers patients, la facturation, et permet même d’optimiser vos trajets. Résultat : plus de clarté, moins de perte d’énergie à jongler entre différentes applis ou carnets. Toujours pas convaincu ? Voici un témoignage de Laura qui utilise Albus Latitude depuis plusieurs années : « Avant, je passais mes soirées à réorganiser les tournées et à rattraper la paperasse. Avec Albus Latitude, j’ai gagné deux heures par semaine. Je sais exactement où je vais, quand, et je peux me concentrer sur mes patients. C’est un confort énorme. »
La rentrée en IDEL restera toujours un moment chargé, mais bien préparée, elle peut devenir un départ lancé plutôt qu’un sprint improvisé. Un planning clair, du matériel en ordre, un outil numérique performant : trois ingrédients simples pour attaquer la nouvelle saison avec plus de sérénité. Parce que dans un métier où la fatigue guette à chaque coin de rue, mieux vaut arriver armée que désarmée.



