Depuis plusieurs années, s’installer en tant qu’infirmière libérale conduit la professionnelle de santé à rejoindre une MSP, une CPTS, un centre de santé, … La marginalisation du travail en solitaire est certes présentée comme une nécessité pour notre système de santé, mais ne peut-elle pas conduire à des résultats contraires à l’objectif recherché ? Les infirmières libérales s’interrogent.
La coopérative professionnelle fait partie des grands enjeux pour transformer notre système de santé. Lors de son premier quinquennat, le président de la République, Emmanuel Macron, avait ainsi dévoilé son ambition pour la multiplication des Communautés Professionnelles Territoriales de Santé (CPTS), devant permettre de replacer les besoins des patients au centre des dispositifs. Les maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP) étaient elles-aussi appelées à se renforcer. La crise sanitaire a quelque peu freiné ces ambitions sans les remettre en cause. Aujourd’hui, alors que la priorité des autorités publiques consiste à lutter contre la pénurie de soignants et la désertification médicale, la volonté de rendre le travail solitaire (pour les infirmières libérales comme pour tous les soignants de ville) marginal reste de mise. Mais la gravité et l’urgence de la situation poussent également le ministère de la santé à multiplier les expérimentations. Si les infirmières libérales pouvaient, il y a quelques année, se féliciter d’une telle volonté de plus de coordination entre les différents professionnels de santé, elles commencent à s’agacer et à s’inquiéter de décisions, remettant plus ou moins directement en cause leur rôle et leur place.
Les centres de santé, des concurrents ou des opportunités pour les IDEL(s) ?
Le 29 avril dernier, le syndicat d’infirmières et d’infirmiers libéraux, Convergence Infirmière, mettait en garde contre l’influence croissante de certaines entreprises privées dans notre système de santé. Le communiqué de presse du syndicat dénonce ainsi la concurrence déloyale (et pas uniquement vis-à-vis des infirmières libérales) mais aussi la captation de patientèle, que peuvent représenter ces centres de santé « privés ».
Dans son communiqué, le syndicat d’infirmières et d’infirmiers libéraux soulignent que l’intervention de ces grands groupes privés n’est pas toujours sans conséquence pour les finances publiques. « Sous couvert de vouloir améliorer notre système de santé et d’apporter de nouvelles solutions aux patients, la prise en charge à domicile est bien souvent affaiblie par des structures dans lesquelles le turn-over du personnel soignant est fréquent et qui ont parfois dû être renflouées par les finances publiques donc par nos impôts en raison de leur déficit. »
Pour Convergence Infirmière, le danger est bien réel, et les dérives constatées sont multiples. Le communiqué constate que la profession peut cependant assurer l’évolution nécessaire de notre système de santé sans pour autant menacer la qualité et la garantie de l’accès aux soins. Mais il faut prendre conscience de ces menaces au plus vite.
« Les infirmières et les infirmiers libéraux sont les remparts contre l’apparition de dérives de type ORPEA au domicile, les garants d’une prise en charge optimale. »
Les prochains « centres de ressources territoriaux », une nouvelle menace pour les IDEL(s) ?
Dans un arrêté du 27 avril dernier, les Autorités Régionale de Santé (ARS) se voient octroyer le droit de désigner les prochains centres de ressources territoriaux. Ces derniers verront leur rôle renforcé pour tout ce qui concerne le parcours de santé des personnes âgées. Aux termes de cet arrêté, les ARS choisiront parmi les Ehpad ou les services à domicile. Dans son communiqué de presse, le syndicat d’infirmières libérales s’inquiètent et s’alarment de cette évolution, rappelant que les infirmières et infirmiers libéraux étaient jusqu’à présent les acteurs de ce parcours de soins. Là encore, les IDEL(s) s’alarment de voir apparaître une nouvelle pratique déloyale, et cela commence à faire beaucoup.
Alors que personne ne remet en cause l’intérêt et les avantages à développer le travail coordonné, les infirmières et infirmiers libéraux commencent cependant à s’interroger sur la pertinence d’une telle profusion d’expérimentation, nuisible, selon eux, à l’objectif initial : rendre le système de santé plus efficient.
Et vous, que pensez-vous de toutes ces expérimentations ? Craignez-vous que toutes ces nouvelles initiatives ne pénalisent à terme les infirmières libérales ? Quelles seraient selon vous les décisions urgentes à prendre en la matière pour pérenniser cette ambition sans désavouer telle ou telle profession ?
01 août 2022
Les pauvres chéri-e-s se réveillent !!! Ce n'est pas faute d'en avoir discuté lors des rencontres des CPTS et MSP La politique Macronale, à toujours été claire, favoriser les groupes privés Lucratifs, ils vont là où c'est juteux pour eux !!! Et sans augmenter le taux des Cotisations Sociales depuis les années 80, mais cela a-t-il effleuré nos collègues libérales ? Quand nos collègues des Hôpitaux tiraient la langue ? Ses nous allez les soutenir ? Quand les IDE psy ont manifesté en 1992, sommes nous allez défiler avec elles?, Non bien au contraire on leur a défendu de venir s'installer dans le libéral !!!très chic !!! Savent-elles que nous avons eu accès au libéral grâce à Ambroise Croizat qui a mis en place les cotisations sociales , en créant le Régime Général de la Sécurité Sociale, cette dernière existant depuis des lustres avec 1000 caisses patronales et privées jusqu'en 1945 . Mais comme les cotisations sociales ne sont plus gérées par les Travaill-euse-eurs, depuis 1967, De Gaulle y met fin et désigne le directeur de la CNAM, alors qu'au paravent était élu par les Salarié-e-s. Sans le savoir c'est du Salaire à la qualification personnelle que représente les cotisations sociales, mais le mot Salaire leur fait peur, car on l'impression d'être moins libre, mais sans augmentation du taux de cotisation, pas d'augmentation des actes, pas de reconnaissance de votre travail de prévention, d'éducation à la Santé, vous devenez comme les IDE et Soignants des Hôpitaux, des fonctionnaires à abattre !!!pour laisser les marchands de soins low-cost venir vous "prendre" la patientèle, alors pourquoi avoir accepté d'acheter la vôtre, ou d'acheter votre carte prof. Car côta et sectorisation d'IDEL accepté par vos syndicats respectifs !!! C'est pas une fois qu'on a fait dans le pantalon qu'il faut serrer les fesses !!!! À ça va être dur dur !!!rembourser les prêts, patientèle, voiture, maison, si pas vaccinée pas payée !!! Qu'avez vous fait braves gens ? Scier la branche sur laquelle vous étiez, vous avez confondu votre conscience de classe avec la Bourgeoisie lucrative et financière. D'ailleurs vous avez largement contribué à leur essor , je parle des assurances privées, et notre prévoyance obligatoire CARPIMKO, pas un froncement de sourcil pour les 90 jours de carence en maladie, durant plus de 40 ans, pas d'AT, ni MP, pas de visites médicales du travail obligatoire. Vous avez calqué notre modèle sur celui des médecins, pas la même classe !!!! Quant à la retraite on vous a toujours conseillé d'acheter des studios, pour investir car de fait, vous acceptiez d'avoir une retraite de misère !!! Le salaire à la qualification personnelle, auquel vous pourriez prétendre , comme les collègues des Hôpitaux, même pas pensé, tellement ce métier vous met la tête dans le guidon, et si vous la relevez, vous faites un burn-out, mais vous suivrez les formations pour pouvoir l'éviter , car c'est Vous, c'est Nous le problème, pour ces hauts fonctionnaire qui sont là uniquement pour éradiquer les restant d'1 salaire communiste, grâce aux cotisations . Et sachez, mais vous l'avez certainement senti passé , vous payez 16 % de cotisations sociales sans l'AT ni la MP, le + important c'est quand même Carpimko et assurances privées qui ne vous prendront pas en charge si vous avez des pas de dos, de dépression, de circulation, bref tous les risques dus à notre profession. Comment acceptons nous de payer 40% à du Privé, et rechigner vous à payer des cotisations Sociales qui représentent du Salaire !!!! Donc avec des arguments comme il est écrit dans l'article vous êtes perdues d'avance, ils , ces Capitalistes du soin, ne lâcheront rien c'est leur crédo !!! Et ce gouvernement est pleinement en accord. Alors une Solution créez des SCIC des coopératives d'intérêt Collectif, ou vos patientèle et vous avec d'autres professionnels seront coopérateurs Vous déciderez et les Assurés aussi : 1 personne 1 voix, enfin vous pourrez décider avec vos patient de comment vous souhaitez travailler , et vous savez pour combien vous travaillez entre 5000 à 6000 € brut , donc votre salaire net peut-être entre 2500 et 3000 €, Vous laissez maximum au Collectivité territoriale 20% ( Commune, Département CPAM, Régions : ARS VOUS signez convention avec CPAM/ ARS mais vous représentez un rapport de force autre qu'une CPTS, vous avez des adhérents/ Assurés Sociaux qui votent, qui travaillent, qui ont des syndicats plus costaud que les libéraux et la Caisse Carpimko rejoinds la SÉCU, avec une négociation de Salaire Continué et non aux points qui a je vous le rappelle baissé en 2008 lors de la crise !!!Alors là même pas je vous raconte !!!! Donc voilà la seule chose à exiger et non plus à négocier !!!! Car si vous rester les bras croisé sans rien faire, en faisant grève comme en 1992, en occupant les CPAM en fraternisant avec le syndicat de la CPAM 13 CGT, vous gagnerez car Maintenant il s'agit d'être offensif-ve- et savoir reconnaître ses erreurs, et sa posture de classe . De tout cœur avec Vous même si je suis rude sur le constat je me suis tellement régaler de bosser avec vous, et je sais que Vous avez fait comme vous pouviez !!!! Il est temps de s'appuyer sur "le Déjà là", que Le Mac. Veut nous saccager, 1 ères sur le front des soins primaires, avec un savoir faire superbe, le combat est à mener ensemble avec Toutes et Tous les IDE, KINÉS, MÉDECIN, Orthophonistes...... Tous les Conventionnés et les soignants public privé réunis et Former ce rapport de force pour défendre le système de Santé que NOUS Souhaitons , avec la participation de tous les Assurés Sociaux, Pour info allez sur Réseau Salariat.info Bien à Vous
01 août 2022
Il s'agit de réfléchir autrement et de faire avec les outils 🔧 législatifs existants. En effet l'exercice libéral infirmier tel qu'il existait jusqu'à présent est plus que compromis cependant il est possible d'exercer en se regroupant sous la forme statuaire d'une selarl conformément à la loi 90-1258 du 31 décembre 1990 relative à l'exercice sous forme des sociétés des professions libérales. Cela permet l'entre soi professionnel infirmier libéral, sans subordination, de préserver un équilibre vie privée -vie professionnelle ,de sécuriser une juste rémunération ,de se décharger légalement de la charge administrative traditionnellement complexe, chronophage et archaïque et de bénéficier d'un accompagnement professionnel à tous égards, Encore faut-il informer les professionnels infirmiers de cette possibilité et de bien vouloir expliciter les conditions et bonnes pratiques pour ce faire.
01 août 2022
Je pense que que la idel est vouée à disparaître, c'est ça l'objectif du gouvernement sur du moyen terme. Regrouper le personnel soignant, le rendre un statut de salarié attaché à une maison de santé, c'est maintenir les mêmes services à la personne mais pour moins cher. Forcément cette situation aura un impacte sur la qualité de prise en charge, quantité de main d'oeuvre,etc...