✏️ En bref
Une facturation bien envoyée ne garantit pas toujours un remboursement. Que vous soyez infirmier ou infirmière en libéral, vous l’avez forcément déjà vécu : un soin infirmier, qu’il soit effectué en tournée au domicile du patient ou au cabinet, est facturé et transmis depuis le logiciel, tout semble parfait… mais l’argent n’arrive pas sur le compte. Pas de panique : on vous explique comment tracer vos paiements et déléguer ce travail à des professionnels.
Comment récupérer les impayés IDEL simplement ?
Pas de rejet, pas d’erreur visible, rien qui justifie ce manque à gagner. Et pourtant, ce versement qui manque vous saute aux yeux. Quand on s’applique à prendre en charge et améliorer la santé de ses patients dépendants chaque jour, c’est rageant.
Si vous en avez marre, ce guide est là pour aider tous les infirmiers et infirmières libéraux à suivre chaque paiement de leurs soins infirmiers, à bien facturer et à repérer rapidement ce qui cloche, que ce soit au niveau de la cotation, de la facturation, de la prescription, du forfait BSI, ou tout simplement d’un outil qui ne fonctionne pas. On décortique ensemble le trajet d’un acte de soin infirmier, les causes fréquentes d’impayés, les étapes pour vérifier un règlement, les démarches à entreprendre et la solution pour se débarrasser définitivement de ce poids administratif.
🧠 Les infos à retenir
- La transmission ≠ le paiement.
- Une facture peut stagner pour mille raisons : caisse débordée, anomalie de cotation, problème de carte vitale, ou de déplacement, mutuelle silencieuse, etc.
- Vérifier un paiement demande de croiser retours NOEMIE, feuilles de soins, relevés bancaires, factures, etc.
- Sans suivi rigoureux, des centaines d’euros peuvent s’évaporer chaque mois.
- Vous pouvez suivre tout vous-même… ou déléguer cette démarche à Albus.
Que se passe-t-il après la télétransmission ?
Comment voyage une facturation après l’envoi ?
Une fois le patient pris en charge, votre soin infirmier réalisé et votre facturation effectuée dans votre logiciel infirmière, l’information est télétransmise via ce même logiciel aux différents organismes : caisses primaires d’assurance maladie (Assurance Maladie Obligatoire (AMO)) et mutuelles (Assurance Maladie Complémentaire (AMC)).
Votre acte peut être un acte isolé ou facturé dans le cadre d’un forfait : bilan de soins infirmiers (BSI, anciennement DSI), surveillance, une prise en charge de la dépendance, etc. Peu importe : tout part dans les mêmes tuyaux.
Ensuite :
- La caisse AMO reçoit les données (via le flux SESAM-Vitale).
- Les organismes AMC prennent le relai, directement ou indirectement, suivant les accords et droits du patient.
- Les honoraires sont versés sur le compte bancaire lié à votre activité d’infirmière libérale.
Ce que vous voyez dans le logiciel (et ce que ça signifie vraiment)
Votre logiciel affiche des états pour chaque facture : “transmis”, “en attente”, “acquitté”, “reçu”, etc.
Ce sont des outils et indicateurs précieux mais pas infaillibles. Un acte infirmier marqué “acquitté” ne garantit pas encore un paiement, juste que les flux de télétransmission ont bien été reçus. Et un soin “transmis” ou “acquitté” ne signifie pas qu’il sera automatiquement réglé.
Le piège classique : croire qu’un acte validé est un acte payé
Même un acte correctement coté avec un coefficient conforme à la NGAP peut très bien ne jamais être réglé, d’où l’importance de vérifier les versements. Par ailleurs, s’il manque une info : prescription, ADRi (Acquisition des Droits Intégrés) du patient, mise à jour de la carte vitale, absence de lecture de carte, erreur de majoration, etc… il devrait être rejeté !
Pourquoi un soin peut ne pas être payé même sans rejet visible ?
Autant l’Assurance maladie est prompte à signaler les indus, autant les impayés invisibles font partie de la face cachée du métier d’IDEL. Même sans rejet dans votre logiciel, le règlement d’un soin peut rester coincé. Les IDEL en font les frais mais s’en rendent compte souvent trop tard : quand le relevé bancaire ne correspond pas aux actes réalisés en tournée au domicile des patients.
Les causes les plus fréquentes d’impayés sont :
- un paiement qui reste en attente mais non versé : il arrive qu’une caisse “voit” votre acte, le traite, mais ne le règle pas pour une anomalie interne. Sans rejet clair, vous ne pouvez pas deviner.
- un rejet non signalé clairement dans votre logiciel métier ;
- un retard de traitement côté caisse ou mutuelle ;
- une erreur d’affectation bancaire (paiement vers mauvais compte ou bloqué) : Il se peut aussi parfois que le paiement ait tout simplement été envoyé sur un ancien RIB… Examinez-bien tous vos comptes bancaires, ça vaut le coup avant de signaler un impayé.
- un manque de visibilité dans les logiciels IDEL standards : les logiciels affichent surtout le statut administratif, pas le paiement réel. D’où un décalage entre ce que vous croyez avoir été réglé… et ce qui l’a réellement été.
Comment faire pour vérifier le paiement d’un soin ?
Étape 1 : vérifiez le retour NOEMIE dans votre logiciel
Le premier réflexe : consulter les retours NOEMIE. Ils indiquent si la facturation a été acceptée par l’Assurance maladie ou par la mutuelle. Mais attention : comme on l’a vu, un retour positif peut quand même cacher un paiement manquant.
Étape 2 : contrôlez vos mouvements bancaires
Votre relevé bancaire reste la valeur absolue. Comparez les dates et montants des factures avec les versements reçus.
Étape 3 : si le doute persiste, vérifiez côté caisse
Si le paiement d’un soin semble bel et bien perdu :
- contactez la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) ;
- contactez la mutuelle ;
- vérifiez l’accord de prise en charge ;
- vérifiez les forfaits, déplacements, cotations pour tous les actes (vous avez coté un acte AMI au lieu d’AMX ou inversement ?) ;
- contrôler les droits ADRi (ALD, CMU, exonération, etc.).
Les erreurs courantes à repérer
- Droits du patient expirés.
- Carte non mise à jour.
- Mauvais code de cotation.
Que faire en cas de non-paiement ?
Option 1 : le rejet est visible dans votre logiciel
Votre logiciel affiche un rejet ? Vous avez :
- un motif clair ;
- une anomalie précise (ALD non cochée, prescription manquante, coefficient non conforme) ;
- le médecin si la prescription est à clarifier ;
- le patient si des documents manquent ;
- la possibilité de corriger la facturation et de la renvoyer.
Option 2 : aucun rejet signalé, mais toujours pas de paiement
Ici, vous devez contacter manuellement :
- la caisse AMO et AMC ;
- la mutuelle.
Le bon réflexe : garder une trace des démarches
Notez tout : mails, appels, dates de rappel. Cela permet de prouver vos démarches en cas de litige.
Et si vous déléguiez cette charge mentale à des experts ?
Albus Garantie de Paiement : le service qui s’assure vraiment que vous soyez payée
Si vous êtes fatiguée de vérifier vos honoraires, vos dépassements, vos actes à domicile et, s’il y a un rejet, les cotations qui vont avec les forfaits BSI et les déplacements qui y sont inclus ou non, les feuilles de soin, les droits des patients, les mutuelles… Albus Garantie de Paiement est votre allié contre les impayés et les rejets et peut faire tout ça pour vous.
Voici comment ça fonctionne :
- Les gestionnaires dédiés vérifient chaque impayé, qui n’a pas de retour NOEMIE.
- Les rejets sont corrigés.
- Les relances sont faites automatiquement.
- Le suivi bancaire est mis à jour en temps réel grâce à l’agrégateur bancaire.
- Vous recevez une notification quand le paiement du rejet/impayé traité arrive.
Le bénéfice immédiat pour une IDEL
Vous gagnez :
- du temps : à consacrer à votre activité, à développer vos compétences ou à votre vie personnelle (soyons fous!) ;
- de la sérénité : plus besoin de stresser au téléphone avec la CPAM ou les mutuelles ;
- l’assurance que chaque soin à domicile est payé !
Ne laissez plus filer vos paiements !
Un soin transmis n’est pas forcément un soin payé. Entre la tarification, la convention nationale et les organismes, la cotation, les échanges avec l’Assurance maladie, les mutuelles, les patients dépendants, les forfaits BSI, une indemnité oubliée, les feuilles de soin, les codes, la surveillance, les actes, les bilans de soin… il est très facile de laisser filer quelques dizaines d’euros par-ci par-là. Chaque mois, sans le savoir, de nombreuses IDEL laissent filer jusqu’à 500 € à cause d’un rejet ou d’une relance oubliée.
Vous pouvez certes vérifier tout cela vous-même : c’est faisable, mais long. Ou vous pouvez déléguer la démarche pour sécuriser votre trésorerie. Albus est le seul logiciel à gérer les rejets IDEL de A à Z : détection, correction, relance et résolution !
Et si vous voulez aller plus loin, découvrez tous nos contenus Albus dédiés aux IDEL : guides, webinaires, nos articles et plein d’autres ressources pour simplifier votre quotidien.



